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L'augmentation du trafic aérien à Liege-Airport

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 320 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 01/03/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    L’idée de transférer certains vols nocturnes de Zaventem à Bierset a visiblement fait bondir plus d’un Amaytois face à la hausse éventuelle des nuisances.

    « Que se passerait-il si Liege Airport venait à récupérer une partie du trafic de Zaventem et les nuisances qui vont avec », pose-t-on comme question.

    Liege-Airport a-t-il la capacité d’accueillir d’autres avions ? Dans l’affirmative, moyennant quels investissements ? Et des avions de quelle taille ? L’aéroport est-il suffisamment équipé pour accueillir davantage de voyageurs ? C’est avant tout un aéroport pour le fret.

    Les inquiétudes des Amaytois sont-elles fondées ou s’agit-il de pures spéculations ? Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec les gestionnaires de cet aéroport quant à la question de transférer – le cas échéant – une série d’activités de Zaventem vers Bierset ? Quelle est son analyse de la question ?
  • Réponse du 27/03/2017
    • de COLLIN René

    L’impact d’une éventuelle activité complémentaire n’est déterminable que dans la mesure où, à tout le moins, celle-ci est quantifiable en termes de mouvements de jour, de soirée et de nuit, et pour autant que le type d’avion employé soit connu.

    Je rappelle néanmoins que le système de gestion du bruit aéroportuaire mis en place par la Wallonie intègre non seulement l’activité aéroportuaire actuelle, mais permet également de prendre en compte l’accroissement de celle-ci à moyen et long termes. Les zones du PEB (plan d’exposition au bruit), sur la base desquelles les aides sont accordées aux riverains, sont d’ailleurs vérifiées tous les 3 ans et, le cas échéant, adaptées à une éventuelle hausse de l’activité, sans pouvoir cependant dépasser les limites du PDLT (plan de développement à long terme).

    Ces mesures ont permis la pacification des relations avec les populations riveraines, ainsi que le développement harmonieux de l’aéroport de Liège, qui peut offrir aux compagnies aériennes qui souhaitent le fréquenter, des conditions d’exploitation optimales et sécures.
    La commune d’Amay n’est que très partiellement concernée par les zones de bruit dans la mesure où seule une cinquantaine d’habitations sont reprises en zone D du PDLT.
    Suite à la proposition de Liège Airport de reprendre une partie des vols de Zaventem, le service d’information de la Société wallonne des Aéroports (SOWAER) a enregistré 4 demandes d’informations de la part de riverains inquiets quant à une éventuelle augmentation des nuisances sonores. Une seule demande provenait d’un Amaytois. Quoi qu’il en soit, la SOWAER reste à la disposition des riverains afin de répondre à toute demande d’informations ou inquiétude.
    Liège Airport dispose d’un plan d’investissement de plus de 100 millions euros à l’horizon 2030 dont une part importante porte sur l’augmentation des capacités d’accueil pour les compagnies aériennes cargo (parkings avions supplémentaires, bretelles de sortie supplémentaires, taxiways, halls de fret,…).

    L’activité cargo de Liège Airport se fait déjà pour une grande partie avec des avions gros porteurs et l’aéroport dispose déjà de deux emplacements code F (A380).

    Le Terminal passagers est dimensionné pour accueillir entre 1 et 1,5 million de passagers. L’accueil des vols en diversion de Zaventem suite aux attentats du 22 mars 2016 montre que Liège Airport dispose des capacités suffisantes pour l’accueil de vols passagers complémentaires.