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Les dispositifs anti-bruit le long des autoroutes et routes régionales

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 641 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 07/03/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    À ma question s’il y a eu des plaintes des personnes ou des communes concernées, Monsieur le Ministre m'avait répondu qu’après les informations qui lui ont été transmises, aucun dégât n’a été recensé. Et même si d’après ses informations il ne s’agissait non pas d’un déboisement, mais bien de travaux d’entretien, les différentes réactions démontrent le contraire.

    Dans une lettre qu’une personnalité de la Communauté germanophone il a adressée, elle a plaidé pour plus de transparence et de recherches de la part des institutions en question lors de tels travaux.

    C’est pour ces raisons que je suis très contente qu'il a entre-temps suivi mon souhait d’informer dorénavant les communes et aussi de vérifier si on peut adapter et traduire le service « trafiroutes » en allemand afin que tous les citoyens de la Région wallonne aient la possibilité d’être tenu au courant des travaux.

    Néanmoins il reste un sujet sur lequel il n'a pas encore pris position : il est vrai que malgré l’aspect de la sécurité, le déboisement place les riverains directs de cette autoroute devant un problème majeur, comme il en était question dans la lettre évoquée précédemment : «  L’écran que constituaient jusqu’ici les arbres massifs est complètement supprimé, et ce, en une seule fois. Les riverains de l’autoroute sont dorénavant confrontés à une pollution acoustique fortement accrue. »

    Ceci est principalement le cas pour les riverains du village de Walhorn dans la commune de Lontzen. C’est pourquoi l'ASBL « Walhorn » plaide depuis longtemps pour un mur antibruit sur ce tronçon. Ce mur semble dorénavant encore plus nécessaire que jamais, c’est pourquoi je lui demande s'il voit une possibilité de rencontrer la demande de la commune et de ses citoyens et d’examiner ce cas spécifique afin de trouver la situation la plus adéquate pour diminuer au maximum cette pollution acoustique.
  • Réponse du 27/03/2017
    • de PREVOT Maxime

    J'informe tout d’abord que la végétation n’a pas d’influence sur les nuisances sonores, et ne constitue pas dès lors pas de réels écrans antibruit.

    Pour la mise en œuvre de nouveaux dispositifs antibruit, conformément aux directives européennes relatives à la gestion des nuisances sonores dans l’environnement, il est nécessaire d’établir au préalable deux cartographies de bruit.
    La première, concernant les voiries empruntées par plus de 6 millions de véhicules par an, a déjà été réalisée. 
    Quant à la seconde, concernant les voiries empruntées par 3 à 6 millions de véhicules par an, est en cours de finalisation. En effet, mes services sont actuellement dans une période de vérification durant encore quelques mois.

    Je rappelle que ces étapes sont nécessaires avant tout placement de nouveaux dispositifs antibruit. À ce stade, le choix des emplacements à traiter n’est donc pas encore arrêté. Il dépendra de la hiérarchisation des sites qui sera établie selon la double cartographie.
    À cet égard, dans le cadre du Plan Infrastructures 2016-2019, 7 millions d'euros sont d’ailleurs prévus pour permettre la mise en place de nouveaux dispositifs antibruit.