/

Le nouvel outil de gestion pour les exploitations agricoles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 335 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/03/2017
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Selon la presse, Monsieur le Ministre a récemment souhaité que l'Administration se dote d'un outil de synthèse coordonnant l'ensemble des données, à caractère économique sur les produits animaux à l'échelle de la Belgique et plus singulièrement de la Wallonie, disponibles tout en les vulgarisant. Un groupe de travail a, dès lors, été constitué afin de collecter et d'analyser ces données.

    Désormais, la DGO3 dispose de tableaux de bord dynamiques pour les secteurs du lait et produits laitiers, viandes bovines et bovins vivants, viandes porcines ainsi que la volaille et les œufs. L'objectif de ces travaux est d'accroître la transparence et de fournir des données sur les marchés des produits animaux aux différents acteurs concernés.

    Par ailleurs, il a également confirmé, dans la presse, avoir renouvelé, à l'Administration, des instructions précises pour accélérer l'instruction et le paiement des dossiers d'aides à l'installation et l'investissement.

    Depuis quand les tableaux de bord sont-ils disponibles sur le portail de l'agriculture wallonne ?

    Rencontrent-ils déjà un certain succès ?

    Peut-il déjà en tirer en premier bilan ?

    Quel budget a été investi dans cet outil de synthèse ?

    Enfin, en quoi consistent concrètement ses instructions précises à l'administration ?

    Peut-il nous en dire davantage ?
  • Réponse du 13/03/2017
    • de COLLIN René

    Ces tableaux de bord dynamiques visent à accroître la transparence et à fournir des données sur les marchés des produits animaux aux différents acteurs concernés. Les premiers tableaux de bord ont été mis en ligne sur le Portail de l’Agriculture wallonne début octobre 2016. Depuis, ils sont actualisés mensuellement.

    Notre volonté est que ces informations soient réellement utilisées par les différents acteurs des filières. À cet effet, une première évaluation a été effectuée par l’administration début février avec un comité consultatif composé notamment de personnes de terrain. Le retour des agriculteurs quant à l’utilité de ces tableaux de bord a été tout à fait positif.

    Pour améliorer la visibilité et la compréhension de ces informations, l'administration a prévu notamment d’élaborer un tutoriel « vidéo » pour l'utilisation de ces tableaux de bord et l’exploitation des données. Il est prévu également de référencer ces pages Internet sur différents sites existants (Collège des producteurs, AWE, agri-web.eu, ...). Une présentation sera faite au secteur dans le courant du mois de mai, en particulier sur le bilan de l’année écoulée. Suite à ces différentes actions, le succès de ces outils devrait encore croître. La mise en place de ces tableaux de bord n’a nécessité aucun budget supplémentaire. Ceux-ci sont le résultat d’un excellent travail de l’administration, impliquant un renforcement de la coordination entre les services, la compilation de données et leur présentation sous une forme plus accessible pour les usagers.

    Par ailleurs, en ce qui concerne les dossiers d’aide à l’installation et l’investissement, j’ai déjà eu l’occasion à plusieurs reprises, en réponse à des questions parlementaires, de présenter les actions mises en place, en particulier la décision du Gouvernement wallon du 22 juillet 2007 visant l’engagement de 7 ETP supplémentaires, la réaffectation interne temporaire d’agents de la DGO3 dans l’attente des nouvelles recrues, la modification de la législation pour corriger les différentes lacunes. Sur mon instruction expresse, une task force spécifique avec un responsable expérimenté a été constituée à partir du 15 janvier dernier avec, pour mission à court terme, de résorber les retards et de proposer des mesures structurelles permettant d’éviter la répétition de ce genre de situation. Par ailleurs, les obstacles aux paiements étaient principalement liés aux nouvelles exigences issues de l’audit européen de décembre 2016. Il convenait de donner les instructions d’organisation pour que les dossiers traités remplissent au plus vite les conditions de liquidation des aides, ce qui a été fait et une série de paiements ont ainsi été débloqués.