/

L'état des routes wallonnes et les dédommagements versés aux particuliers

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 650 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/03/2017
    • de KILIC Serdar
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La Wallonie a déboursé près de 3 millions d'euros, en 2016, pour dédommager les dégâts occasionnés aux véhicules suite à l'état de son réseau secondaire.

    On dénombre 165 plaintes recevables.

    Qu'inspirent ces chiffres à Monsieur le Ministre ?

    Connait-il ceux du réseau structurant ?
    Interviennent-ils dans la priorisation des chantiers ?
  • Réponse du 22/03/2017
    • de PREVOT Maxime

    Il importe tout d’abord d’apporter quelques précisions quant au montant des 3 millions d’euros versé en 2016. Il se décompose comme ceci : 556.700 euros pour le paiement des 165 dossiers recevables qu'évoque l'honorable membre, et 2.400.000 euros (arrondis) pour le paiement de dossiers antérieurs à 2016 impliquant des dégâts corporels et/ou matériels, les intérêts de retard dû à la longueur des procédures ainsi que les frais et honoraires d’avocats et d’experts.

    Il convient également de procéder à une comparaison de chiffres avec les années antérieures :
    -          2015 : 519.600 euros pour 205 dossiers 
    -          2014 : 458.000 euros pour 395 dossiers 
    -          2013 : 372.000 euros pour 699 dossiers 

    On peut constater une nette diminution des dossiers d’indemnisation. La raison est que, grâce aux investissements consentis par mes deux prédécesseurs, lors la précédente législature, de nombreuses routes se sont vues réfectionnées et cela a permis une première amélioration de l’état du réseau routier.

    Il faut cependant garder à l’esprit que malgré une diminution du nombre de réclamations, les montants d’indemnisation ne sont pas nécessairement moins élevés. En effet, les coûts des réparations sont de plus en plus élevés et les sinistres matériels touchent des parties des véhicules assez onéreuses, par exemple la carrosserie, les amortisseurs, les suspensions.

    En ce qui concerne le réseau structurant, relevant de la SOFICO, celle-ci a, en 2016, dépensé un montant de près de 502.000 euros pour 280 dossiers.

    Il est tout à fait exact que ces chiffres entrent en ligne de compte dans le cadre de la priorisation des chantiers routiers. Depuis mi 2014, mon administration, en l’occurrence La Direction générale Opérationnelle des Routes et des Bâtiments, a lancé le projet GPS (Gestion des ProjetS routiers). Il vise à prioriser les projets en cours et futurs afin de procéder aux investissements budgétaires là où les nécessités ressortent. L’élaboration des priorités se fait sur base de plusieurs critères, dont le nombre de plaintes d’usagers de la route et le montant des indemnisations mettant en cause l’état de la route. C’est sur cette base que le Plan Infrastructures 20016-2019 a été établi et permettra d’amplifier fortement la rénovation et la sécurisation des 8.500 km d’autoroutes et surtout de routes régionales.