Le moulin de Saintes

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 706 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 21/03/2017

  • de DE BUE Valérie
  • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
  
  J’aimerais interroger Monsieur le Ministre sur un dossier lancé en 2004. La rénovation du moulin de Saintes, ou d’Hondzocht, est toujours au point mort.
  
  Laissé à l’abandon depuis sa fermeture, en 1976, le bâtiment a besoin d’un sérieux lifting.
  
  La ville de Tubize attend la délivrance du certificat de patrimoine. Ce certificat est très important, car il permet d’avoir accès à un subside de la Région.
  
  Ce certificat de patrimoine est important car le coût des travaux est estimé à 1,5 million d’euros et le subside est de l’ordre de 70 %.
  
  Monsieur le Ministre peut-il me dire où en est le dossier  ?
  
  Quand ce certificat de patrimoine sera-t-il délivré  ?

• Réponse du 12/04/2017

  • de PREVOT Maxime
  
  Ce bien, classé en 1944, est effectivement inscrit depuis longtemps sur la liste des biens menacés de l’Institut du Patrimoine (IPW) sur lesquels il exerce une mission d’accompagnement.
   
  De par sa typologie et de son faible potentiel de réaffectation pour de nouvelles fonctions, le dossier du moulin de Saintes a connu des nombreuses vicissitudes avant de voir finalement son avenir assuré. Fin 2004, l’IPW signe une convention de partenariat avec la Commune de Tubize, la Province et l’Intercommunale du Brabant wallon, en vue de trouver un avenir à ce patrimoine rural. Cette convention prévoyait la prise en charge de la maîtrise d’ouvrage par l’IBW et la conclusion d’un bail emphytéotique pour permettre à cette dernière d’assurer la restauration. Puis, faute d’impulsion locale à l’époque pour développer un projet de valorisation, le dossier n’a repris réellement vie qu’en 2012 lorsqu’un auteur de projet a été désigné par et à charge de l’intercommunale du Brabant Wallon (devenue emphytéotique en 2005). La procédure de certificat de patrimoine a dès lors pu être entamée. L’étude de l’architecte a effectivement permis d’évaluer à 1,5 million d’euros la restauration de l’édifice et, dans l’attente d’une restauration complète, des mesures conservatoires ont été prises pour ne pas mettre en péril l’avenir du moulin. C’est ainsi que les ailes ont été démontées. En parallèle, l’IPW a travaillé avec la Commune sur un plan de valorisation du moulin pour assurer sa pérennité, au-delà d’une simple restauration.
   
  Désormais, sur base des capacités financières de la Commune et d’un apport sans doute non négligeable de la Province, le dossier du moulin de Saintes va pouvoir aboutir dans les mois qui viennent. L’étude de l’auteur de projet pourrait faire l’objet d’une ou de deux réunions de travail encore, laissant augurer une fin de procédure de certificat de patrimoine vraisemblablement fin 2017, permettant ensuite de lancer la procédure de permis d’urbanisme et les marchés de travaux dans la foulée.
   
  Le dossier devrait m’être présenté pour la subvention de la restauration courant du premier semestre 2018.