L'étude relative à la mise en oeuvre d'un passage du modèle agricole actuel à un modèle sans produits phytopharmaceutiques et à usage limité d'engrais chimiques
Session : 2016-2017
Année : 2017
N° : 616 (2016-2017) 1
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Question écrite du 21/03/2017
de BROGNIEZ Laetitia
à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal
Une étude sur la conversion de l’agriculture wallonne vers un modèle à faible apport d’intrants a été menée, à la demande du Gouvernement wallon, par les professeurs Znaor, Baret et de Herde de l’UCL. Le marché a été passé par procédure négociée pour un montant de 26.716,80 euros.
Monsieur le Ministre a annoncé dans le courant du mois de février dernier, qu’une seconde étude relative à la mise en œuvre d’un passage du modèle agricole actuel à un modèle sans produits phytopharmaceutiques et à usage limité d’engrais chimiques débuterait prochainement.
Quel est le cahier des charges de celle-ci ?
Quelles sont les conditions d’attribution du marché ?
À qui celui-ci a-t-il été attribué ?
Quel sera le coût de cette seconde étude ?
Quand devrions-nous en obtenir les résultats ?
Réponse du 12/04/2017
de DI ANTONIO Carlo
Ce projet a été proposé par l’Université Catholique de Louvain (UCL). Il fait suite à une première étude dont le résultat a été porté à la connaissance du Gouvernement et du Parlement de Wallonie.
Le Gouvernement wallon a décidé d’octroyer une subvention d’un montant maximum de 338.100 euros à l’« Earth and Life Institute » de l’UCL pour ce projet d’une durée prévue de 20 mois qui impliquera différents partenaires.
Ce projet vise à identifier pour quatre filières agricoles importantes les freins aux changements, mais aussi les leviers potentiels à actionner pour permettre d’aller vers un modèle agricole à faibles intrants. Les quatre filières qui seront étudiées sont : la viande bovine, le lait, les céréales et les pommes de terre.
Les représentants du secteur agricole seront impliqués dans ce projet, à la fois pas des échanges avec les chercheurs, mais aussi pour participer aux réunions du comité technique qui assure le suivi du projet.