Le déneigement des pistes cyclables

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 736 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 22/03/2017

  • de RYCKMANS Hélène
  • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
  
  J'ai déjà interpellé Monsieur le Ministre sur la question en janvier 2016. En période hivernale, la neige tombée sur la chaussée est souvent repoussée par les lames des chasse-neige sur les pistes cyclables, lesquelles deviennent alors impraticables. Dès lors, soit le cycliste doit délaisser la piste cycliste pour circuler sur la chaussée, soit renoncer au vélo. C’était d’ailleurs cela qu'il proposait dans sa réponse.
  
  Cette réponse était plus que surprenante au vu des objectifs que le Gouvernement wallon s’est fixés en matière de promotion du vélo et de transfert modal. C’est mettre de côté celles et ceux qui font le choix d’une mobilité douce. Pourquoi ces usagers ne peuvent-ils pas bénéficier d’un espace de circulation dégagé ?
  
  L’état de l’organisation de l’épandage relève de vos compétences afin de permettre à tous les usagers de circuler dans les meilleures conditions possible. Ne serait-il pas opportun de soutenir davantage les cyclistes ?
  
  Je lui avais suggéré la solution pratiquée en Allemagne et aux Pays-Bas et qui consiste à utiliser de petites déblayeuses pour les pistes cyclables.
  
  A-t-il les résultats des recherches que son administration devait faire à ce sujet ?
  
  Quels en sont les résultats ?
  
  Où en est on travail de réflexion en la matière ?
  
  J’aimerais également l'entendre quant à la possibilité de déneigement des pistes cyclables. Si ce déneigement devait être mené, il devrait selon ses dires être mené « en priorité, sur de petits itinéraires de liaison à l'échelle d'une commune ».
  
  Quelles initiatives a-t-il prises en la matière durant la saison hivernale qui fut somme toute très limitée cette année ?
  
  Et quels en sont les résultats ?

• Réponse du 13/04/2017

  • de PREVOT Maxime
  
  Cette demande fait écho à une question similaire, effectivement posée l’an dernier.
  
  Bien que la mobilité (singulièrement douce) soit une priorité ; que des actions concrètes soient portées chaque jour par nos services et qu’il faille, autant possible, continuer à accroître le nombre et l’efficacité des actions en faveur des cyclistes ; il faut maintenir le constat que dans les cas où il gèle et qu’il y a 20 ou 30 centimètres de neige, la circulation à vélo, sur les pistes cyclables ou sur les routes, ne constituera jamais un atout en termes de sécurité des usagers.
  
  En effet, les conditions de visibilité ne sont pas non plus optimales en pareil cas (brouillard givrant, nébulosité, …). Et ce d’autant plus que ces jours de neige ne se présentent, comme le rappelle l'honorable membre, que quelques dizaines de fois par an.
  
  Il ne sera donc pas recommandé aux usagers, de manière générale, de circuler à vélo dans des conditions hivernales de grande ampleur, mais bien de favoriser, ces jours-là, d’autres modes de transport qui les mettent plus en sécurité et qui constituent plus de confort.
  
  Enfin, la Direction générale des Routes du Service public de Wallonie a lancé une procédure de marché public pour l’acquisition d’un engin capable de déblayer la neige de petites portions de voiries, telles que les pistes cyclables. Une fois la machine acquise et réceptionnée, ce qui devrait être le cas dans les prochains mois, celle-ci sera mise en service pour une période de test, et ce, sur la zone géographique correspondante aux routes gérées par la Direction du Brabant wallon. La particularité de celle-ci est qu’elle sera adaptée tant pour l’entretien (déblayage, brossage) que pour le service d’hiver (déneigement). Elle pourra donc être testée durant l’hiver prochain.