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La société Wallimage

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 259 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/03/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    L'objectif de Wallimage est de soutenir financièrement les productions et entreprises audiovisuelles.

    Depuis 2009, on était en présence d'un fonds mixte Wallimage/Bruxellimage qui venait en aide aux projets (longs métrages, séries télé, documentaires, animations, ...) retenus sur la base de critères économiques.

    Depuis 2016, les fonds régionaux de soutien à la production audiovisuelle, Wallimage et Bruxellimage, ne font plus cause commune.
    Lorsque cette ligne limite Wallimage-Bruxellimage existait, il était prévu, dans les critères d’attribution, de financer le sous-titrage ou le doublage. Cette option n’a semble-t-il jamais été activée.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire si, dans les dépenses éligibles pour bénéficier de la participation de Wallimage, figure le sous-titrage ?

    Est-ce que Wallimage procède déjà à des interventions de genre ?

    L'estimation de 10.000 euros par film est-elle réaliste ?

    Peut-on aussi faire le point sur Wallimage depuis que Bruxellimage a décidé de prendre son autonomie vis-à-vis de Wallimage ?
  • Réponse du 02/05/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    En 2008, la Région de Bruxelles-Capitale a demandé à bénéficier de l’expérience et du savoir-faire de l’équipe de Wallimage pour lancer Bruxellimage. Pendant 7 ans, une ligne mixte Wallimage-Bruxellimage a fonctionné en parallèle aux projets portés par Wallimage seule. Le caractère bilingue de la Région de Bruxelles-Capitale avait entraîné à l’époque la mise en place de mécanismes tels que des bourses de traduction de scénarios et une aide au sous-titrage. Le mécanisme de sous-titrage a été utilisé une fois durant ces 7 ans.

    Aujourd’hui, alors que Wallimage fonctionne à nouveau de manière 100 % autonome, le sous-titrage de films ou de séries coproduits par Wallimage rentre effectivement dans la catégorie des dépenses éligibles pour autant que ces dépenses – qui varient selon les cas en fonction du travail à réaliser – soient effectuées en Wallonie, bien sûr. Ce qui est possible pour le sous-titrage l’est tout autant pour le doublage et même pour l’audiodescription que Wallimage recommande de manière de plus en plus insistante quand il s’agit de productions destinées à la télévision.

    Quant à la santé actuelle de Wallimage – qui, rappelons-le, n’avait jamais fait que répondre à une demande bruxelloise –, elle n’a sans doute jamais été meilleure. L’année 2016 a en effet été une année record pour le fonds wallon qui a attiré dans notre région 19 longs métrages et 19 projets télévisuels.