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L'avenir de Brussels South Charleroi Airport (BSCA)

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 391 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 27/03/2017
    • de GAHOUCHI Latifa
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Le nouveau terminal vient d’être inauguré à l’aéroport de Charleroi et on pense déjà à l’avenir au sein de la direction. Il est vrai qu’avoir des projets d’avenir aide à avancer.

    Le CEO de BSCA avance l’idée de devenir un hub, donc un aéroport de transit entre deux destinations. De quoi encore attirer des passagers, de l’emploi, etc. La formule est de toute façon bénéfique pour un aéroport qui croit et qui vise toujours plus haut. On peut s’en féliciter.

    Évidemment, cela nécessitera à tout le moins des changements, l’aménagement de zones de transit, notamment. Le sujet a été évoqué lors d’une commission où étaient auditionnés les responsables des aéroports.

    Ceux de Charleroi ont plaidé pour ce hub. Et des pistes sont déjà évoquées pour rendre cela possible : le faire durant les heures creuses, attirer de nouvelles compagnies aériennes avec la notoriété de l’aéroport et son ouverture à d’autres compagnies que Ryanair.

    Le budget aussi est évoqué pour le long terme, on parle de 150 à 200 millions d’euros.

    Quel est l'avis de Monsieur le Ministre sur cette possibilité de faire de BSCA un aéroport de transit ?

    Lui semble-t-elle réalisable ? À quelle échéance ?
    Partage-t-il le dynamisme de l’aéroport carolorégien qui voit toujours plus loin pour valoriser l'outil ?
  • Réponse du 18/04/2017
    • de COLLIN René

    Ryanair a, en effet, certifié à Brussels South Charleroi Airport (BSCA) sa volonté de faire de BSCA un de ses hubs. Cela est sans conteste, une belle opportunité pour BSCA, qui pourrait ultérieurement être amené à alimenter, via Ryanair, un hub d’Aer Lingus ou de Norwegian. Ryanair a, en effet, confirmé la signature d’un agreement de partenariat avec ces dernières.

    Par ailleurs, Ryanair, a, dans le cadre de l’hypothèse d’un hard Brexit, sollicité des propositions en matière de développement. La poursuite des réflexions entamées à ce jour sur les possibilités de développement de BSCA et notamment la réflexion sur un plan stratégique à 20 ans est donc plus que jamais à l’ordre du jour.

    Dans un premier temps, BSCA m’a indiqué être en possibilité de faire les aménagements techniques et opérationnels nécessaires pour répondre à la demande de Ryanair. Selon les premières estimations de la société de gestion, cela nécessite des adaptations des systèmes informatiques, des transformations du terminal 2, des renforts d’effectifs et des formations spécifiques du personnel.

    Aussi et même s’il ne s’agit pas des projets de développement à plus long terme qui nécessitent effectivement des investissements importants, BSCA est en mesure de répondre à la demande de Ryanair qui serait d’implanter son deuxième hub à Charleroi, le premier ayant été ouvert à Fiumicino, et ce, dans un court délai de 3 mois.