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Les objets encombrants sur les routes wallonnes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 774 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 04/04/2017
    • de POTIGNY Patricia
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a quelque temps d’ici, Monsieur le Ministre avait annoncé vouloir accélérer le processus d’évacuation des objets encombrant nos routes, lesquels peuvent s’avérer accidentogènes.

    Pour ce faire, il émettait l’idée d’une convention entre assureurs et «  assisteurs  » qui permettrait à une société de dépannage et/ou d’assistance - la plus proche du lieu d’intervention - d’agir directement sans pour autant avoir de lien avec l’accidenté. L’accord conclu entre les différentes parties concernées devait ensuite être étudié par le SPW et la Sofico avant d’entrer dans une phase de test sur une période de 6 mois.

    A priori, les tests devraient être terminés. Quelles conclusions peuvent-elles être tirées  ? Des remaniements doivent-ils être opérés pour garantir une exécution optimale  ?

    L’ambition d’étendre ce système à toute la Wallonie est-elle toujours d’actualité  ? A quelle échéance ?
  • Réponse du 26/04/2017
    • de PREVOT Maxime

    En effet, mon administration a travaillé à l'établissement d'une convention entre les assureurs, les assisteurs (Touring, VAB, IMA Benelux) et leurs sous-traitants dépanneurs ainsi que les services de police, la SOFICO et l’administration des routes.

    Cette convention a pour objectif de mieux encadrer les interventions sur autoroutes comme les véhicules en panne, accidentés ou abandonnés et l'évacuation d'objets encombrants.

    Le projet de convention a fait l'objet de plusieurs modifications de la part des différents partenaires ce qui prend inévitablement du temps. De ce fait, la convention n'est pas encore approuvée par les conseils d'administration des partenaires.

    Une mise en œuvre sur les autoroutes de la province de Namur est prévue fin de l’année. Des séances d'information et de formation des différents acteurs ainsi que l'adaptation de certains équipements et systèmes techniques sont nécessaires en vue d'une mise œuvre dans de bonnes conditions.

    Un suivi et une évaluation sont naturellement planifiés pour, le cas échéant, ajuster les modalités et procéder à l’extension à l'ensemble du territoire régional.

    J'aurai l'occasion d'informer plus en détails de la mise en œuvre de la convention lorsqu'elle sera approuvée et ratifiée par l’ensemble des partenaires.