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Les agressions des chauffeurs des TEC

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 678 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 04/04/2017
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    En 2016, 45 agressions physiques sur des chauffeurs des TEC ont été recensées en Wallonie. Il faut tout d’abord relever que ce bilan, certes toujours trop élevé, est relativement positif si l’on compare aux 68 agressions physiques encore constatées en 2012.

    Néanmoins, 77 % de ces agressions ont été constatées dans les zones du TEC Charleroi (16 agressions en 2016) et du TEC Liège-Verviers (19 agressions en 2016). Si une partie de l’explication du plus grand nombre d’agressions est à trouver sans doute dans la forte densité de population de la zone, on ne peut perdre de vue le fait que les agressions des chauffeurs de bus sont souvent à l’origine du déclenchement de mouvement de grève qui pénalise le réseau et les particuliers dans son ensemble en plus des chauffeurs injustement touchés.

    Afin de prévenir ces agressions et de réduire encore le nombre d’incivilités dans les TEC, quelles sont les nouvelles mesures concrètes que Monsieur le Ministre compte mettre en place pour réduire le nombre d’agressions spécifiquement dans ces zones  ? A quel horizon espère-t-il voir ces mesures porter leurs fruits ?
  • Réponse du 26/04/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le nombre d’agressions ayant entrainé une incapacité de travail s’élève, en 2016, à 45, dont 19 pour le TEC Liège-Verviers. Le nombre global d’agressions pour le Groupe TEC diminue depuis 2012.

    Une baisse significative des agressions ayant entrainé une incapacité de travail est à enregistrer.

    Cette baisse est le reflet d’un travail de fond opéré en collaboration avec la police fédérale :
    - Opérations de sécurisation de manière à renforcer le sentiment de sécurité de la clientèle et du personnel ;
    - Augmentation des opérations de contrôle avec les différentes zones de police locales sur des « zones » problématiques ;
    - Réactivité sur les incidents signalés par les chauffeurs ;
    - Organisation de missions de surveillance récurrentes sur des problèmes spécifiques du réseau ;
    - Contacts réguliers avec les policiers référents auprès de nombreuses zones de police

    La montée par l’avant du bus permet un meilleur contact et un meilleur contrôle de la clientèle par le conducteur.

    En outre, depuis septembre 2008, tous les nouveaux conducteurs se voient dispenser une formation à la gestion des conflits en vue de les préparer au métier de conducteur.

    Depuis juin 2009, le programme Cap Sécurité a été mis en place. Il s’agit d’un programme de trois jours de formation par agent, suivi par tous les conducteurs, contrôleurs et encadrants et abordant des thématiques de communication, de gestion du stress et des situations conflictuelles.

    Le Groupe TEC s’est également attelé depuis quelques semaines à élaborer un plan d’action et de prévention visant à réduire les agressions.