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Les grèves au sein du Groupe TEC

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 681 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 04/04/2017
    • de WAHL Jean-Paul
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les grèves qui touchent le secteur des transports en commun engendrent des difficultés, des désagréments et des frais importants, non seulement pour les usagers et pour le service public même, mais aussi pour toute l'économie wallonne.

    La mobilité est l'une des conditions qui permettent de participer pleinement à la vie sociale et elle est primordiale à l'exercice de nos droits et libertés. La mobilité est un facteur essentiel de la prospérité comme du bien-être. Il ne faut pas sous-estimer son impact sur les plans économique, social et humain.

    Afin de compléter mon information, je souhaiterais obtenir les informations suivantes.

    Monsieur le Ministre peut-il indiquer l'évolution du nombre de jours de grève aux TEC depuis le début de la législature ?

    Combien de grèves sont dites «  sauvages  »  ?

    Quel est le coût annuel de ces grèves ?

    Quel pourcentage du personnel des TEC a-t-il débrayé en 2016 ?
  • Réponse du 26/04/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le nombre de jours de grèves non préavisés au sein du Groupe TEC est en baisse depuis le début de la législature. En 2014, le Groupe TEC a connu 6,84 jours de grève pour l’ensemble des mouvements non préavisés issus de causes internes. En 2015, ce nombre s’élevait à 4,02 jours et en 2016, à 2,59 jours. Il ne s’agit pas d’arrêts généraux de tout le réseau TEC, mais de la somme de grèves partielles dans différents TEC. 

    Le coût de ces grèves non préavisées s’élève à 406 454 euros.

    En 2014, 2015 et 2016, le Groupe TEC a également connu respectivement 8, 10 et 25 jours de grève liés à des manifestations et/ou des grèves interprofessionnelles à l’encontre des mesures prises par le Gouvernement fédéral. Suite aux grèves interprofessionnelles de juin 2016, la Société régionale wallonne du Transport a pris des mesures en justice pour faire lever les piquets de grève.

    En 2016, 68,8 % du personnel a pris part au moins une fois à un mouvement de grève.