La mise en place du Plan bien-être au sein de la fonction publique wallonne

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 217 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 18/04/2017

  • de LEFEBVRE Bruno
  • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique, de la Simplification administrative et de l'Energie
  
  L'an dernier, le taux d'absentéisme des fonctionnaires du Service public de Wallonie a dépassé la barre des 8 % alors que ce dernier restait stable et constant depuis 2011.
  
  Le taux d'absentéisme pour le SPW en 2016 a été de 8,4 %, alors qu'il était de 7,65 % en 2015.
  
  Monsieur le Ministre confirme-t-il ces chiffres ?
  
  Comment explique-t-il cette hausse soudaine ?
  
  Quels sont les départements les plus touchés par l'absentéisme ?
  
  Afin de compléter les mesures curatives qui existent déjà, la mise en place d'un renforcement du Plan bien-être est actuellement à l'étude au sein de son cabinet. L'objectif premier de ce Plan est d'améliorer significativement le bien-être des fonctionnaires de l'administration wallonne et, par conséquent, de diminuer les conséquences néfastes du mal-être sur la santé et l'efficacité des agents.
  
  Quelles en sont les dernières avancées ?
  
  Quelles seront les actions menées à court, moyen et long terme ?

• Réponse du 10/05/2017

  • de LACROIX Christophe
  
  Alors qu’il était relativement stable depuis 2011, l’année 2016 laisse apparaitre une sensible augmentation du taux d’absentéisme au sein du Service public de Wallonie.
  
  2011 7.71 %
  2012 7.73 %
  2013 7.82 %
  2014 7.64 %
  2015 7.67 %
  2016 8.40 %
  
  Les Directions générales les plus touchées sont la DGO2 (9,80 %), la DGT (9,66 %) et la DGO7 (9,41 %).
  
  Au niveau des mesures curatives, un renforcement a bien été mis en place au niveau du nombre de contrôles médicaux qui sont désormais doublés, dans le cadre du nouveau marché.
  En parallèle, au travers de la mise en œuvre du Plan Bien-être, un axe est dédicacé à la prévention et la lutte contre l’absentéisme.
  
  Dans les actions qui seront menées à moyen terme, on retrouve un accompagnement à la réintégration des travailleurs absents de longue durée et la mise en place d’une communication sur les possibilités d’aménagements raisonnables pour raisons médicales.
  
  Au niveau des actions à plus long terme, un volet absentéisme sera intégré à l’enquête psychosociale, également prévue dans le cadre du Plan Bien-être, et qui devrait être lancée début 2018. L’objectif sera d’identifier les causes de l’absentéisme au SPW afin de définir un plan d’actions adapté aux besoins.
  
  Complémentairement à cela, et dans le cadre de la Convention sectorielle 2013-2016, des formations relatives à l’absentéisme, à destination du personnel d’encadrement, vont également être mises en place.