/

Fusion entre les services à domicile et les sesrvices des maisons de repos et de soins.

  • Session : 2004-2005
  • Année : 2005
  • N° : 106 (2004-2005) 1

3 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 14/07/2005
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à VIENNE Christiane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des chances

    Constatant que plusieurs auteurs intervenaient en même temps auprès d'une personne âgée maintenue à domicile, Madame la Ministre a suggéré la possibilité de rationaliser le système en permettant aux services des maisons de repos et de soins d'intervenir à domicile, ce qui permettrait d'avoir une vision plus globale du suivi de la personne âgée.

    Cette proposition soulève, semble-t-il, de nombreuses interrogations.

    A terme, ne risque-t-on pas de supprimer ce qui distinguait encore la possibilité pour la personne âgée de rester à domicile et la possibilité d'être accueillie dans une maison de repos et de soins ? Ne risque-t-on pas de créer de nouvelles charges pour le personnel des maisons de repos et de soins au détriment de la qualité des soins prodigués ? Qu'adviendra-t-il également des services de soins à domicile si ce sont les services des maisons de repos et de soins qui interviennent au domicile des personnes âgées ?
  • Réponse provisoire du 28/07/2005
    • de VIENNE Christiane

    La question de l'honorable Membre a retenu toute mon attention.

    Cependant, l'élaboration de la réponse implique une analyse approfondie de la question qui est actuellement effectuée par mes collaborateurs et mon administration.

    Ma réponse définitive parviendra à l'honorable Membre dans les meilleurs délais.

    Je le remercie déjà pour sa patience.

  • Réponse du 13/09/2005
    • de VIENNE Christiane
    Votre question porte sur l'articulation entre les services d'aide aux familles et aux personnes âgées agréés par la Région wallonne et les services fournis par les maisons de repos et de soins.

    De manière plus générale, vous soulevez la question de la coexistence, d'une part, entre les deux principaux lieux de vie que connaissent nos aînés, à savoir le domicile et la maison de repos et, d'autre part, entre les différents intervenants auprès des personnes âgées.

    Il est essentiel de partir du postulat suivant : les situations vécues par les personnes âgées, tant à domicile qu'en institution, sont différentes les unes des autres. La situation de chaque personne âgée est différente, d'où la nécessité que ces dernières puissent se voir offrir une palette de services adaptés à leur situation.

    Cet éventail de possibilités ne saurait toutefois se confondre avec une offre anarchique des prestations. C'est en ce sens que j'ai suggéré une meilleure articulation entre les services intervenant à domicile et les services institutionnels.

    Il est en effet essentiel que des collaborations se mettent en place entre ces réseaux de manière à ce que l'entrée des personnes âgées en maison de repos, souhaitée ou nécessaire, soit davantage perçue comme une transition que comme une rupture.

    En ce sens, dans le cadre du protocole 3 entre le Fédéral et les Communautés et Régions relatif à la politique à mener en ce qui concerne les personnes âgées, la Région wallonne devrait obtenir 2.812 équivalents MRS qu'elle pourra utiliser pour la reconversion des lits MRPA en lits MRS, des places de court-séjour et des lits de soins de jour, étant entendu que 20 % des équivalents MRS devront être utilisés pour développer des formes alternatives de soins.

    Sont visées par ces formes alternatives les places de courts séjours, les places de centres de soins de jour mais aussi, et surtout, les projets visant le soutien des personnes dans les soins qu'elles prodiguent à domicile ainsi que le soutien des soins qui sont effectués par des services agréés d'aide à domicile.

    Il ne saurait dès lors, comme vous le suggérez, être question d'une distinction rigide entre le monde du domicile et le monde institutionnel, mais bien d'une complémentarité entre ceux-ci.