/

Le plan de transport de la SNCB

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 795 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 19/04/2017
    • de MARTIN Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis quelques semaines, les responsables de la SNCB effectuent le tour des provinces wallonnes afin de présenter leur plan de transport 2017-2020.

    Si, bien souvent, ces réunions d'information se transforment en un plaidoyer pro domo, il n'en demeure pas moins que l'impact de ce plan pour les Wallonnes et les Wallons est important.

    Les services de Monsieur le Ministre ont-ils pu analyser cette proposition de plan de transport ?
    Le cas échéant, quels sont ses atouts pour la Wallonie et ses faiblesses ?

    Comment s'est organisée la concertation avec les entités fédérées dans sa rédaction ?
  • Réponse du 04/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    Du 20 au 31 mars 2017, la SNCB a en effet fait le tour des provinces pour présenter son plan de transport.

    Pour rappel, le 12 mai 2016, le gouvernement wallon établissait sa liste de revendications visant, entre autres, à inscrire le principe de base d’un seuil d’attractivité minimum d’un train par heure et par sens pour toutes les gares et points d’arrêt en Wallonie, tout en renforçant ses axes stratégiques que sont la dorsale wallonne et l’axe Bruxelles-Luxembourg.

    Il est rapidement apparu que la SNCB ne prendrait en compte que trop marginalement les revendications wallonnes. C’est pourquoi le gouvernement wallon, le 10 novembre 2016, rejetait le plan de transport de la SNCB et demandait la modification du plan et sa liaison avec les Plans pluriannuels d’investissements de la SNCB et d’Infrabel.

    Mes services et moi-même avions pourtant, à de très nombreuses reprises, réitéré nos demandes que ce soit par courriers ou lors des CEMM de mai, juin, septembre et novembre 2016.

    La Cellule ferroviaire a analysé le Plan de Transport sur la base de la décision du CA de la SNCB du 28 octobre 2016. Son analyse est disponible sur le portail mobilité : http://mobilite.wallonie.be/celluleferroviaire.rapports

    Elle conclut que seulement 2 revendications wallonnes sont partiellement rencontrées et qu’en plus, il existe un risque de non-réalisation, ou de réalisation dans des conditions peu attractives pour l’usager vu les importants travaux nécessaires. Elle pose également la question s’il n’était pas plus utile de renforcer l’existant au vu de la dégradation annoncée du réseau par Infrabel et de l’impact sur la robustesse des lignes et donc sur la ponctualité des trains.

    En conclusion, il n’y a pas de réelle concertation avec les entités fédérales, car seules des informations partielles ont été transmises, et sans transparence quant au contenu des projets ou aux raisons qui ont conduit la SNCB à refuser les revendications du Gouvernement wallon.