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Le changement de paradigme dans la conception des plans communaux de mobilité

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 721 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 19/04/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les plans communaux de mobilité sont presque toujours conçus de façon à rendre compatible la coexistence entre usagers faibles de la route et les automobilistes.

    Il existe cependant bon nombre de situations, où il serait préférable de disposer de PCM rédigés sous l'angle de vue des usagers faibles, dont les vélos cyclistes, les PMR, les piétons et notamment les personnes avec une poussette, les personnes âgées moins mobiles à pied, etc.

    La coexistence de ces personnes avec les véhicules sur la route s'avère souvent assez difficile. Prenons l'exemple des bordures le long des voiries régionales ou communales, ou le manque d'espace ou les vitesses peu respectées, etc.

    N'est-il pas utile d'encourager les communes à réaliser un inventaire des points noirs dans les communes où cette coexistence se présente de façon difficile ?

    En d'autres termes, n'y a-t-il pas lieu de changer de paradigme et d'envisager les aménagements dans les centres des villes et des villages d'abord sous l'angle des usagers faibles et ensuite seulement des automobilistes ?
  • Réponse du 28/04/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le Plan communal de Mobilité (PCM) est un outil développé par la Wallonie, qui vise à doter une commune d’une vision prospective de la mobilité sur son territoire à court, moyen et long termes. 

    Cela fait plusieurs années que l’élaboration des PCM est abordée au travers du principe STOP. 

    C’est un acronyme qui provient du néerlandais, pour Stappers (piétons), Trappers (pédaleurs), Openbaar vervoer (transport public) et Privé vervoer (transport privé). 

    L’application de ce principe permet d’accorder une priorité aux usagers faibles que sont les piétons, les personnes à mobilité réduite et les cyclistes. Cette hiérarchie est prise en compte dans toutes les étapes de l’élaboration d’un PCM, depuis le diagnostic jusqu’aux mesures proposées.
     
    En outre, un PCM comporte toujours un chapitre consacré à la sécurité, dans lequel sont répertoriés les points délicats pour l’un ou l’autre mode de déplacement, avec des propositions de mesures correctrices.
     
    Le PCM, s’il est subventionné et piloté par le Service public de Wallonie, constitue un outil essentiellement destiné aux communes. Formellement, il est approuvé par les autorités communales et non par la Wallonie. L’application du principe STOP dans les aménagements proprement dits, sur base des recommandations du PCM, repose donc aussi sur des décisions en ce sens par chaque commune concernée.