/

La situation du Département de la police et des contrôles (DPC) de Mons

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 228 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 20/04/2017
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique, de la Simplification administrative et de l'Energie

    En mai 2015, j'interrogeais Monsieur le Ministre sur la situation au sein du Département de la police et des contrôles (DPC) de Mons. En effet, il m'était revenu qu'un nombre important de départs auraient été causés suite à des pressions et aux mauvaises relations avec la direction.

    Il m'informait qu'aucune plainte n'avait été réceptionnée par les antennes SPMT-ARISTA de Namur et de Mons et il encourageait les personnes concernées à se tourner vers ces services.

    Soucieux du bien-être des agents de l'administration wallonne et du bon fonctionnement des services, il chargeait la Direction des Ressources humaines du Secrétaire général du SPW de réaliser un cadre d'auto-évaluation, qui permettra d'avoir une photographie des difficultés éventuelles au sein du Département, en vue d'élaborer un plan d'action.

    Suite à ses déclarations, des mesures en vue d'améliorer le bien-être au travail des agents du DPC ont-elles été mises en place ?
    Si oui, lesquelles ?

    Une amélioration du bien-être des agents a-t-elle été observée ?

    Suite au cadre d'auto-évaluation réalisé par la Direction des Ressources humaines du Secrétaire général du SPW, quelles difficultés au sein du Département ont-elles été soulevées ?

    Quel plan d'action a-t-il été mis en place ?
  • Réponse du 11/05/2017
    • de LACROIX Christophe

    Le bien-être des agents de l’Administration wallonne et le bon fonctionnement des services est un sujet de préoccupation permanent.

    Dans ce cadre, divers outils sont mis en place dont le cadre d’auto-évaluation de la Fonction publique qui permet effectivement de poser un diagnostic « qualité » d’un service ou d’une organisation et, au-delà de celui-ci, de mettre en œuvre un plan d’actions co-construit avec le management et les agents.

    Plus spécifiquement, et comme l’indique l'honorable membre, en qui concerne la situation du Département de la Police et des Contrôles (DPC) de Mons, il y a lieu de noter qu’aucune plainte n’avait été réceptionnée par les antennes SPMT-ARISTA de Namur et de Mons bien que ces structures avaient été mentionnées aux agents comme étant des ressources en la matière.

    Cela étant, à mon initiative et complémentairement à ce qui précède, j’avais effectivement sollicité la Direction des Ressources humaines du SPW afin qu’elle réalise un cadre d’auto-évaluation.

    Entre temps, la Direction des Ressources humaines a été informée qu’une enquête psychosociale sur ce service avait été demandée par une organisation syndicale. Cette enquête s’est déroulée en juin 2015 et a été réalisée par le Service externe de prévention et protection au travail SPMT-ARISTA.

    En parallèle, je précise que des changements organisationnels, au niveau du management direct, ont été opérés suite à une décision du Gouvernement wallon du 23 juillet 2015.

    La situation ayant ainsi évolué favorablement et les tensions s’étant apaisées, il n’était dès lors plus opportun de réaliser un cadre d’auto-évaluation au sein du Département. Subséquemment, au vu des circonstances, aucune mesure complémentaire n’a été mise en place par l’administration.

    Je reste évidemment attentif à la situation et ne manquerai pas de prendre toute mesure utile dans le futur si cela devait s’avérer nécessaire.