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Le cadre du contrat d’administration du SPW

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 236 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 25/04/2017
    • de HENQUET Laurent
    • à LACROIX Christophe, Ministre du Budget, de la Fonction publique, de la Simplification administrative et de l'Energie

    La Secrétaire générale du SPW, Madame Sylvie Marique, a annoncé, lors de son audition en Commission du 20 juin 2016, trois actions devant être analysées chaque année afin de faire évoluer le contrat d’administration tout en conservant la stabilité de son cadre.

    Premièrement, le Gouvernement wallon a marqué son accord sur l’engagement de 41 ETP (équivalents temps plein) pour mener à bien le projet.

    Deuxièmement, le Gouvernement wallon assure un encadrement efficace des structures sans un temps d’attente trop long pour le recrutement des directeurs et inspecteurs généraux.

    Troisièmement, la réalisation de 371 projets pour l’échéance de 2020.

    Quel est le nombre d’ETP engagé pour le contrat d’administration  ?

    Quels sont les profils  ?

    Quelles sont les procédures de recrutement ouvertes pour les postes de directeurs et d’inspecteurs généraux  ? Quelles sont les compétences transversales nécessaires  ?

    Combien de projets ont été réalisés  ? Quelles sont les perspectives pour fin 2017  ?

    Quels sont les objectifs pour 2018 et 2019  ?
  • Réponse du 18/05/2017
    • de LACROIX Christophe

    Pour rappel le Gouvernement wallon a dégagé des moyens budgétaires afin de financer 41,8 ETP dédicacés au contrat d’administration.

    À ce jour, 12 emplois sont occupés. Les autres emplois seront pourvus dans les semaines qui viennent selon l’échéancier des procédures d’engagements et de recrutements planifiées.

    Les profils recherchés sont notamment des gestionnaires de chantiers, juristes, économistes, informaticiens, gestionnaire de dossiers agricoles, administratifs, ouvriers…

    En ce qui concerne les procédures de promotions pour les directeurs, un appel à candidatures a été lancé le 25 avril 2017 pour 19 emplois.

    Au niveau des compétences transversales nécessaires, il existe en effet des compétences génériques qui sont propres à la fonction de directeur, indépendamment du poste de directeur exercé.

    Ces compétences génériques sont :
    - soit des compétences techniques relatives aux méthodes et des techniques de management, à la qualité du travail réalisé…
    - soit des compétences comportementales relatives au développement du travail d’équipe, à la coopération et la motivation des agents en tenant compte des objectifs à atteindre, à la communication avec autrui en s’assurant de la compréhension de l’information reçue et transmise…

    Pour les Inspecteurs généraux, il n’y a pas d’appel à candidatures pour le moment à l’exception de deux postes à mandat : le poste de fonctionnaire général d’e-Wallonie- Bruxelles Simplification et le poste de fonctionnaire dirigeant au service commun d’audit entre la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Pour les inspecteurs généraux, leurs compétences transversales sont reprises au sein du volet transversal soit de la lettre de mission (pour un inspecteur général mandataire), soit du profil de fonction (pour un inspecteur général expert).

    Les compétences transversales attendues, appelées également « compétences génériques », sont identiques tant pour les IG mandataires que les IG Experts. Les compétences spécifiques dépendent quant à elles du profil de compétences spécifiques de l’emploi.

    Les compétences génériques se découpent en 2 catégories :
    - maîtrise des outils de management (pilotage stratégique, entretien de planification…) ;
    - leadership et gestion d’équipe (motivation des agents, politique de gestion des ressources humaines et formation...).

    À la fin 2016, soit 7 mois après l’adoption du contrat, 14 projets étaient réalisés et 301 en cours de réalisation sur les 371 projets à mettre en œuvre d’ici 2020. Le nombre de projets terminés peut sembler relativement faible. Ceci s’explique par le fait que les travaux ont porté en 2016 sur le déploiement d’une dynamique de mise en œuvre partagée : définition d’un langage commun, transversalité renforcée tant pour les métiers de support que pour les directions générales opérationnelles, mise en place d’une gouvernance novatrice pour le SPW.
    Maintenant que la dynamique est en place, la mise en œuvre des projets va s’intensifier : il est prévu de finaliser en moyenne 75 projets par an dès 2017.