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Les synergies entre la gestion des déchets et l'industrie du recyclage

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 736 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 27/04/2017
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    De plus en plus de secteurs développent une industrie axée sur le local, la circulaire et surtout le recyclage.

    Dans plusieurs grandes villes, une économie axée sur la seconde main se développe.

    De plus en plus de professionnels de la seconde main voient donc le jour.

    Ces ressourceries, ateliers et entreprises de formation par le travail, axées sur le recyclage, l’adaptation et la réparation de produits pour leur assurer une seconde belle vie, ont besoin des « déchets »…

    Dans le cadre des fonctions de Monsieur le Ministre, les parcs à conteneurs deviennent fournisseur de matière première. Ce faisant, des accords pourraient intervenir entre le secteur public et le secteur privé pour permettre à chacun de bénéficier de ces « ressources » en vue de leur recyclage.

    Combien de contrats unissent à ce jour, sur la Wallonie, les parcs à conteneurs et des ressourceries, ateliers de recyclage ?

    Quels accords ont la Wallonie et Récupel pour le recyclage ?

    Quelles synergies pourrait-il mettre en place avec son homologue en charge de l’Industrie pour développer, un circuit court, innovant et industriel fondé sur le recyclage ?
  • Réponse du 15/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les recyparcs sont, en effet, des fournisseurs de matières premières pour une série de professionnels reprenant les flux en aval de ceux-ci.

    C’est ainsi que les intercommunales gèrent elles-mêmes certaines filières ou concluent des contrats avec différents opérateurs privés pour reprendre les matériaux ferreux, les encombrants, les déchets verts, les déchets de bois, tous les flux soumis à obligation de reprise, les petits déchets spéciaux des ménages… D’un flux à l’autre, les valeurs sont positives ou négatives.

    Les intercommunales ont conclu une convention avec Recupel et Bebat pour les déchets d’équipement électriques et électroniques et les batteries, comprenant la mise à disposition de conteneurs et la reprise de ceux-ci. Lorsque possible, une partie de ces flux est réparée et revendue.

    Des accords spécifiques peuvent exister avec des ressourceries pour la récupération d’objets réutilisables, soit de manière ponctuelle, via des campagnes annuelles, soit de manière plus pérenne. C’est ainsi que beaucoup de ressourceries reprennent des objets réutilisables issus des recyparcs, ce qui en fait des ressources valorisées au lieu d’être éliminées.
    Ce dernier point est d’ailleurs à encourager, comme repris dans le projet de Plan Wallon des Déchets-Ressources.

    Des projets de recyclage de plâtre ont notamment été testés, mais la faisabilité à grande échelle semble actuellement difficile. D’autre part, il est escompté que l’obligation de tri des plastiques souples et rigides dans les recyparcs permettra de favoriser le recyclage des plastiques ménagers ou industriels dans des installations wallonnes.