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La sécurisation de la N50 et le stockage du matériel de remplacement

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 817 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 28/04/2017
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La N50, à l'entrée de Tournai, est fréquentée par deux établissements scolaires à populations particulièrement importantes.

    Un des feux rouges sécurisant les lieux de l'école d'enseignement secondaire est tombé en panne le vendredi 14 avril dernier. Bien que les services du SPW furent immédiatement avertis par les services de police tournaisiens et la Directrice de l'établissement scolaire, il a fallu 5 jours pour que le SPW, par l'intermédiaire d'une firme privée, procède à la réparation, plongeant élèves, enseignants et parents dans l'insécurité la plus totale !

    Comment expliquer ce délai particulièrement long pour une réparation qui n'apparaît pas à priori d'une complexité singulière ?

    Le SPW ne dispose-t-il pas d'un service d'urgence ?

    Comment est-il actionné et dans quelles conditions est-il mobilisé ?

    Où se situent les responsabilités ?

    Est-il plausible que la pièce défectueuse n'était pas disponible dans le stockage des services du SPW ?
  • Réponse du 10/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    Renseignements pris auprès de mon administration, je confirme que le délai de réparation pour ce cas précis a été anormalement long.
     
    Les prescriptions du cahier spécial des charges en termes de délai d’intervention pour les prestations de remise en état des installations de feux tricolores n’ont pas été respectées dans le chef de l’entrepreneur adjudicataire du marché d’entretien. Un délai maximum de 48 heures est en effet exigé pour ce type de dérangement sur un poste de commande. Il est évident que des amendes de retard seront appliquées à l’entrepreneur suivant les dispositions du cahier spécial des charges.
     
    Le SPW dispose bien d’une permanence 24h/24, située au centre PEREX, qui transmet une demande d’intervention à l’entrepreneur en charge du marché d’entretien. Celui-ci doit intervenir dans les 3 heures.
     
    Dans le cas présent, un appel a été enregistré le vendredi 14/04/2017 à 7h20. L’entrepreneur est intervenu à 8h45 et a remis l’installation en service.

    Un deuxième appel a été enregistré ce même vendredi à 22h car un nouveau déclenchement a été signalé. Le dépanneur n’est plus intervenu à ce stade, car le diagnostic posé nécessitait l’intervention du sous-traitant en charge de l’entretien du poste de commande. Ce dernier est intervenu le mardi 18/04 pour poser un diagnostic précis. La pièce a été remplacée dès sa disponibilité à savoir le jeudi 20/04.
    L’organisation de l’intervention du sous-traitant a donc nécessité quatre jours à l’entrepreneur adjudicataire pour assurer le diagnostic précis de la défaillance du poste de commande, alors qu’un délai maximum de 48 heures est prévu au cahier spécial des charges pour l’intervention.
     
    J'informe de plus que le SPW n’assure pas la gestion de pièces détachées. Cette gestion des pièces de rechange, en vue de respecter les délais de réparation prévus dans le marché, relève de la responsabilité de l’entrepreneur chargé des réparations.