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La saturation du trafic sur les routes et autoroutes wallonnes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 818 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 02/05/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a des tronçons de routes et d’autoroutes plus que saturés. Les ralentissements quotidiens et les bouchons y sont la règle, notamment aux heures de pointe.

    Y a-t-il une liste ou un cadastre des zones où les bouchons se produisent fréquemment ?

    Peut-on demander à Monsieur le Ministre de nous la communiquer ?

    A-t-il étudié le coût économique de ces bouchons (par exemple les heures de travail perdues) ?

    Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement wallon pour y remédier ?

    On en parle depuis des décennies, mais la situation semble s’empirer d’année en année.

    Dans quelle mesure les voies ferrées ou les transports publics sont-ils vraiment une alternative par rapport à la route ?

    Alternative au sens où les usagers les utilisent vraiment au lieu d'utiliser leur véhicule privé ?
  • Réponse du 19/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    Il n'y a pas de cadastre précis des zones où se produisent fréquemment les bouchons ni d'estimation globale d'impacts de ceux-ci.

    Cependant, un tableau de bord des embouteillages au niveau mondial est effectué par l'entreprise INRIX qui examine 38 pays et 1064 villes à travers le monde.
    La situation des villes de Wallonie en 2016 est bonne puisque Liège, la ville la plus embouteillée de Wallonie, se classe à la 415e place c'est-à-dire bien loin dans le classement et bien loin derrière des villes comme Bruxelles (71) et Anvers (97). Toujours selon cette analyse, la situation s'est plutôt améliorée puisque Liège est descendu de 99 places dans ce classement mondial.
    Les autres villes wallonnes analysées (Namur, Mons, Charleroi, Verviers) sont encore nettement plus loin dans ce classement.

    Toutefois, en charge des Infrastructures publiques et des zones d'activités économiques, je tiens à consolider notre mobilité et l'attractivité logistique de la Région.

    C'est pourquoi, je veille à investir tant dans les infrastructures qu'en dans les mesures d'exploitation et d'optimisation du trafic.

    D'une part, j'ai lancé le plan Infrastructures 2016-2019 pour investir dans l'infrastructure routière et fluviale et démultiplier les moyens alloués pour l'entretien de nos réseaux de transport.

    D'autre part, un projet d'envergure est l'investissement dans un nouveau centre de gestion du trafic, PEREX 4.0, afin de s’assurer de placer la Wallonie à l’avant-garde européenne des outils de gestion des flux de transport, tant sur le réseau routier que le réseau fluvial. PEREX regroupera un ensemble de « réseaux intelligents » capable d’améliorer la gestion et la fluidité des trafics de façon moderne et efficace.