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La dégradation d'un Lidar

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 820 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 02/05/2017
    • de SALVI Véronique
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans la nuit du 19 au 20 avril, un individu a tenté de tracter un Lidar placé sur l’autoroute A54 à hauteur du chantier de Luttre. L’appareil a été endommagé et est actuellement hors d’usage.

    On se souviendra qu’il y a deux ans, un autre radar fixe celui-là, avait également été l’objet de dégradation sur l’autoroute E42.

    D’autres faits similaires ont-ils déjà été constatés ?

    À combien s’élève la facture de ces faits par année pour la Wallonie ?

    La Wallonie dispose-t-elle d’une assurance pour couvrir les dégâts contre des faits de ce type ?

    Monsieur le Ministre envisage-t-il un renforcement des mesures de sécurité autour de ces appareils ?
  • Réponse du 18/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    En ce qui concerne les lidars, vu les clauses contractuelles du marché de location, l'assurance omnium du fournisseur prend en charge les coûts de réparation. L'assureur se retournera contre l’auteur des faits si celui-ci est identifié.

    S’il s’agit d’un boîtier-radar régional, ces coûts sont pris en charge par la Wallonie dans le cadre d’un marché d’entretien avec recherche de l’auteur pour récupération des montants.

    Voici la liste des dégradations de radars de ces dernières années :
    - Dans la nuit du 19 au 20 avril 2017, un lidar pesant plus de 2 tonnes a été renversé, traîné sur plusieurs hectomètres et abandonné sur la chaussée constituant une entrave extrêmement dangereuse pour la circulation. Le Lidar a livré des informations qui ont été transmises à la police judiciaire de Charleroi chargée de l’enquête. À ce stade, il semble qu’un véhicule suspect aurait été identifié.
    - En avril 2015, pendant un chantier de rénovation du revêtement, le boîtier-radar fixe installé sur l'A15 (E42) à hauteur de Fleurus a tout simplement été arraché et emporté avec le radar qu’il contenait. L’enquête de police n’ayant pas permis de retrouver l'auteur de cet acte de vandalisme, c’est donc la SOFICO qui a pris en charge le coût de remplacement du boîtier (environ 15.000 euros HTVA) et la police fédérale de la route celui du radar proprement dit (environ 30.000 euros HTVA).
    - En octobre 2014, un lidar a été incendié sur le viaduc de Wauthier-Braine. L’auteur n’aurait pas pu être identifié.
    - Fin 2010, un boîtier-radar a été incendié sur l'A3 à hauteur de Cheratte. L’auteur a été identifié grâce à une caméra de vidéosurveillance. (Estimation 45.000 euros HTVA).

    À ces quatre faits, on peut ajouter que l’auteur de l’incendie volontaire d’un Lidar appartenant à la Ville de Liège le 10 mars 2017 a pu être identifié et il aurait reconnu les faits.

    Les fournisseurs améliorent régulièrement la sécurité intrinsèque des appareils. Des caméras complètent le dispositif de surveillance.