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Les centrales de mobilité en zone rurale

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 768 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 02/05/2017
    • de POTIGNY Patricia
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Depuis les premières tables rondes organisées dès 2011, des solutions se développent pour fournir et garantir des services de mobilité convenables en milieu rural  ; ainsi sont nées diverses initiatives de mobilité rurale alternative ainsi que FlexiTec.

    Néanmoins, Monsieur le Ministre a annoncé vouloir aller plus loin en développant, dans toutes les zones rurales wallonnes, des centrales de mobilité. Après la coordination locale place donc à la coordination régionale.

    Où en est le travail amorcé par la DGO2 au niveau de la coordination régionale  ?

    Qu’en ressort-il  ?

    Il parle également de 2017 comme une année charnière pour la mise en route progressive d’un « véritable service régional de mobilité rurale ».

    Où en est-on  ?

    L’idée d’une application est-elle toujours à l’ordre du jour  ?
  • Réponse du 19/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’idée d’une coordination régionale est encore à l’ordre du jour.
     
    À ce jour, de nombreux opérateurs, comme des communes, CPAS, ASBL et organismes divers, offrent des solutions de déplacements en milieu rural. Cependant, celles-ci sont méconnues, peu visibles et il s’avère parfois complexe d’identifier la solution adéquate pour l’utilisateur.
     
    Cette complexité est l’une des raisons qui a rendu nécessaire la présence d’acteurs intermédiaires qui mettent en relation l’offre avec la demande. Des acteurs intermédiaires sont également précieux pour la plus-value sociale qu’ils procurent à des publics parfois fragilisés.
     
    L’enjeu est répondre de la manière la plus pertinente à ce double objectif :
    - d’une part, rendre l’offre plus claire et plus accessible pour la population,
    - d’autre part, maintenir la plus-value sociale offerte par les opérateurs.
     
    La structure actuellement étudiée, qui sera mise en place et instituée via un décret, répondra à ces deux défis.
     
    Si l’enjeu de la mobilité rurale s’avère être un projet d’envergure, des premiers jalons sont déjà plantés. En effet, le système des Centrales des Moins Mobiles, service de transport d’intérêt général, est, en cours de développement en Wallonie. Le système repose sur un réseau de chauffeurs bénévoles qui prennent en charge les déplacements de personnes moins mobiles, notamment les plus précarisées. Le fonctionnement actuel s’articule autour d’une centrale téléphonique, mais évoluera dès juillet 2017 vers une accessibilité plus directe via smartphone.