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Le projet de poulailler industriel à Oleye

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 448 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 04/05/2017
    • de MORREALE Christie
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Actuellement soumis à une enquête publique, un projet d’extension d’un poulailler géant à Oleye sur la commune de Waremme prévoit d’accueillir 42.000 poules et 3.000 coqs, élevés au sol.

    D’autres projets, similaires, voire même plus conséquent sont également à l’analyse. La société civile se mobilise, comme elle s'était mobilisée à l'époque de la ferme des mille vaches pour montrer son opposition aux projets considérés comme inadéquats au regard du bien-être des animaux, mais aussi des valeurs de l’agriculture familiale.

    Des normes d’encadrement régionales sont-elles prévues en la matière ?

    Des limites sont-elles prévues ?

    Cette démarche s’inscrit-elle dans l’esprit de l’agriculture familiale promue par le Gouvernement wallon ?
  • Réponse du 24/05/2017
    • de COLLIN René

    Je n’épiloguerai pas sur le cas précis que cite l'honorable membre qui est toujours en traitement dans les différentes administrations concernées !

    Je rappelle que ces matières relèvent des compétences de mon collègue Carlo Di Antonio, Ministre de l’Environnement.

    Dans le cadre de la demande d’un permis d’environnement et de sa délivrance, le promoteur d’un projet comme la construction d’étables ou de poulaillers est confronté à des normes. Son exploitation sera classée en classe un, deux ou trois selon l’importance du projet : nombre d’animaux, volume des stockages, proximité de zones d’habitat ou de site Natura 2000. Il devra introduire une simple déclaration d’existence pour les projets de classe trois et une demande de permis avec une étude d’incidence pour les classes un et deux.

    En ce qui concerne mes compétences, je rappelle que les aides aux investissements ne sont pas accordées aux exploitations comprenant des activités de classe 1 en production avicole ou porcine. Les aides sont accordées suite à une sélection. Les exploitations de taille moyenne, qui respectent un cahier des charges reconnu de qualité différenciée et qui sont dirigées par un jeune agriculteur, sont favorisées lors de cette sélection.