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Le projet "Inventaire Centralisé Adresses Rues" (ICAR)

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 783 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 04/05/2017
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Dans un souci de centralisation et de simplification, le Service public de Wallonie a initié le projet ICAR afin de centraliser, en accord avec les trois autres Régions du Royaume, les coordonnées des bâtiments situés en Wallonie.

    L’objectif étant qu’à terme, on utilise les registres régionaux en lieu et place des registres nationaux.

    Cependant, il faut constater que les codes postaux usités dans ICAR diffèrent des codes postaux traditionnels.

    Où en est la Wallonie quant à ce recensement ?

    Faut-il s’inquiéter des divergences entre codes postaux ?

    L’uniformité ne devrait-elle pas permettre la simplification souhaitée ?
  • Réponse du 24/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les codes postaux sont attribués par bPost, l’actuel prestataire du service universel de distribution du courrier, dans le cadre de ses missions de service.

    Dans l’Inventaire centralisé des adresses et des rues, ICAR, les données d’adresses proviennent pour leur grande majorité des données utilisées par le registre national pour encoder les adresses des citoyens. Ces adresses comprennent les codes postaux attribués par bPost et en usage actuellement.

    Il n’y a donc pas deux types de codes postaux (les traditionnels et ceux repris dans ICAR).

    ICAR a la vocation de reprendre toutes les adresses de Wallonie, celles des citoyens, mais aussi celles des entreprises et d’autres bâtiments, voire de parcelles cadastrales. C’est pourquoi d’autres sources de données, comme le PICC (Projet informatique de Cartographie continue) ou le cadastre, ont été utilisées pour initialiser les données du registre ICAR.

    Il se peut que, lors des opérations de consolidation des données, le code postal de certaines adresses soit erroné (en ce sens que, bien qu’il existe dans la liste des codes postaux, ce n’est pas celui qui aurait dû être attribué à l’adresse). C’est pourquoi il est demandé aux communes de valider les données importées dans la base de données d’ICAR.