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Le site de la sucrerie de Genappe

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 797 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 08/05/2017
    • de LAMBELIN Anne
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    En cette fin avril, la Fédération Wallonie Bruxelles a dévoilé les zones en tension démographique. Un critère qui servira à subsidier les différents projets d’écoles puisque, dès 2018, 20 millions d’euros seront débloqués, chaque année, afin de créer 4500 places supplémentaires.

    Une nouvelle qui ne rassure, cependant, pas pleinement le Comité Nespa, qui convoite le site de la sucrerie de Genappe depuis plus de deux ans pour y installer son projet de nouvelle école secondaire à pédagogie active. En effet, outre le fait que le site soit aussi convoité, depuis plus récemment, par le projet Père Damien, mené par le Secrétariat général de l’enseignement catholique (Segec) et que la Société d’assainissement et de rénovation des sites industriels du Brabant-wallon (Sarsi) fait preuve d’une certaine lenteur dans ses démarches, Nespa regrette également que la Région wallonne tarde à se prononcer.

    Or, le Comité Nepsa a des « deadlines » à respecter. La nouvelle école secondaire, qui a déjà réuni toute une équipe pédagogique et les préinscriptions de suffisamment d’élèves, a l’ambition d’ouvrir en septembre 2018. Laissant la porte ouverte à Genappe, dont le bourgmestre a, une nouvelle fois, exprimé son vif souhait d’implanter une école sur ledit site de la sucrerie, Nespa se penche maintenant sur d’autres communes dites en tension démographique, dont deux situées dans le Hainaut, Pont-à-Celles et Seneffe.

    Quand Monsieur le Ministre pense-t-il que la Région se prononcera sur le terrain de la sucrerie de Genappe ?

    Étant les premiers à remettre leur projet d’école secondaire pour ce site, il serait, en effet, dommage que le Comité Nespa doive trouver un plan B, ailleurs que dans le Brabant-wallon, faute de temps.
  • Réponse du 24/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    NESPA et le Collège Père Damien ont sollicité mon cabinet en vue de l’implantation d’une école secondaire sur le territoire de Genappe. Dans les deux cas, un accord de principe sur l’implantation d’une école sur le site de l’ancienne sucrerie appartenant à la Région wallonne a été donné.

    Il a été rappelé à ces deux candidats que l’accès aux droits réels de ce terrain ne pourra se faire que de deux manières :
    - soit au travers d’une vente publique, dans le respect de la loi domaniale,
    - soit via un bail emphytéotique, avec pour obligation de réaliser cette école.

    Dans les deux cas de figure, le montant de la cession sera obligatoirement établi par le Comité d’Acquisition d’Immeubles.

    Quant à l’opportunité d’accueillir un projet d’école sur ce site, il faut savoir qu’un Master-plan du réaménagement de ce site a été établi et coordonné par la SARSI, qui est le maître d’ouvrage délégué par le Gouvernement wallon pour la réhabilitation de ce site. Ce master-plan prévoit une zone de services communautaires pour des équipements tels qu’une école, une résidence-services, etc.

    C’est pourquoi il a été précisé à NESPA et au Collège Père Damien que la localisation de cette école devrait être compatible avec les orientations du Master-plan afin de ne pas compromettre le réaménagement complet de l’entièreté de ce site important qui représente une opportunité foncière exceptionnelle en Brabant wallon de par sa localisation et son potentiel.

    Quant à la désignation du projet et le calendrier y relatif, seul le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est compétent en la matière.