/

La collecte du verre

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 817 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 09/05/2017
    • de COLLIGNON Christophe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La collecte sélective du verre via les bulles vertes est une des plus anciennes collectes sélectives pratiquées en Wallonie. D'une manière générale, quelle est l'évolution du taux de collecte de cette fraction de déchets ?

    Le verre est-il recherché par des « revendeurs » comme l'est le papier, par exemple ?

    Constate-t-on des vols autour des bulles à verre ?

    Les traditionnelles et peu esthétiques bulles vertes et blanches sont peu à peu remplacées par des bulles enterrées. Les sites touristiques ont d'abord été équipés et aujourd'hui on assiste à une forme de généralisation. En effet, les sites où se trouvent les bulles sont souvent des lieux propices aux dépôts sauvages.

    Constate-t-on le même phénomène avec les bulles enterrées ?

    Monsieur le Ministre entend-il promouvoir ce genre de système aussi bien pour le tri du verre que pour d'autres matières à recycler ?
    Si oui, pense-t-il aider financièrement les communes et les intercommunales à aménager ce genre de site ?
  • Réponse du 24/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le taux de collecte du verre est stable. Il est aux alentours des 100 %, c’est-à-dire qu’en Belgique, on collecte autant de verre qu’on en met sur le marché. D’une manière générale, nous pouvons donc dire que le système de collecte via les bulles à verre est efficace.

    Le papier-carton a une valeur de revente aux alentours des 100 euros/tonne ce qui explique l’intérêt des collecteurs. Ceci explique également le problème de « vols » pour le papier-carton. Pour le verre, la valeur de revente est aux alentours des 20 euros/tonne. Ce type de problème n’est donc pas aussi présent que pour le papier-carton.

    Les dépôts sauvages sont, semble-t-il, moins importants quand les bulles à verre sont enterrées. C’est la raison pour laquelle il a été imposé, dans l’agrément de Fost Plus, la réalisation d’un plan d’actions, en concertation avec la Commission interrégionale de l’Emballage, les intercommunales et les Régions, afin d’augmenter le nombre de sites de bulles à verre enterrées, d’au moins 600 sites, avant la fin 2018. Ce plan a déjà été lancé et est en cours actuellement.

    Le même type de disposition n’est pas prévu pour d’autres matériaux dans l’agrément actuel.