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L'état du réseau routier wallon

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 871 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/05/2017
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Un article de la presse fait état de la situation pitoyable dans laquelle se trouve le réseau routier wallon.

    Certes, Monsieur le Ministre ne peut agir positivement que sur les tronçons wallons, les routes communales dépendant quant à elles des Villes et Communes.

    J’aimerais profiter de ce constat pour faire le point avec lui.

    Quelles synergies a-t-il pu mettre en place avec la tutelle des villes et communes pour homogénéiser les chantiers ?

    Quel calendrier va-t-il mettre en place pour effectuer un maximum de réfections, sans pour autant perturber la circulation wallonne ?

    Quels accords a-t-il pu mettre en place avec son collègue en charge de la Mobilité en Wallonie afin d’optimiser la circulation douce des Wallons et Wallonnes ?
  • Réponse du 31/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    À titre d’information, le réseau routier régional wallon est composé des voiries dites structurantes (2.300 km) en charge de la SOFICO et des voiries non structurantes (6.150 km), tandis que le réseau des voiries communales s’élève à environ 70.000 km.

    Et contrairement à certains propos relayés dans la presse dernièrement et pointant un désinvestissement public en ce qui concerne les infrastructures, il n’y a jamais eu autant d’investissement consenti en Wallonie pour le réseau régional.

    Au total, si on additionne le budget du « Plan Infrastructures 2016-2019 », les crédits classiques et d’entretien du SPW et de la SOFICO, les crédits européens obtenus dans le cadre de la programmation FEDER 2014-2020, les montants alternatifs de SOWAFINAL 3 tels qu’arrêtés par le Gouvernement pour les volets Zones d’activités économiques et Ports autonomes et les crédits classiques Zones d’activités économiques, ce sont plus de 2 milliards euros qui sont ainsi programmés en investissement et en entretien infrastructurels pour cette législature.

    De nombreux chantiers sont donc programmés avec la meilleure coordination possible de ceux-ci pour garantir une mobilité optimale.
    De plus, la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments communique régulièrement vers les pouvoirs locaux pour améliorer la coordination des chantiers. Il convient que les pouvoirs locaux en fassent de même.
    On ne pourra toutefois jamais garantir une absence totale de souci en terme de mobilité à l’occasion des nombreux chantiers programmés pour remettre à niveau les routes et autoroutes régionales. Mai, bien entendu, mon Administration met tout en œuvre pour permettre une bonne communication.
    Quant à la mobilité douce, l’étude de chaque nouveau chantier routier doit prendre en compte systématiquement les usagers faibles et favoriser la mobilité de ceux-ci, en concertation avec les autorités communales, la zone de police, les TEC, etc. Ces discussions permettent de mettre en avant les enjeux à ce sujet et la possibilité d’une mise en œuvre si cela s’avère réalisable.

    Enfin, sur la période 2015-2019, 32 millions euros seront consacrés à la politique RAVeL, et ce afin de :
    - développer le réseau RAVeL par l’aménagement des 300 km de chainons prioritaires manquants en Wallonie. L’objectif est d’atteindre 1.700 km de RAVeL en 2019 ;
    - rendre ce réseau accessible à tous par l’amélioration de la qualité du réseau existant.