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La valorisation du métier d'aide familiale

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 285 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/05/2017
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Avec le vieillissement de la population, certains métiers offrent plus de débouchés que d’autres.

    À barème égal, les aides familiales sont, au niveau de l’enseignement (j’interroge par même question la Fédération Wallonie-Bruxelles), plus décriées que les aides-soignantes.

    Madame la Ministre était-elle informée de cette différence entre les deux professions ?

    Quelles mesures pourrait-elle adopter pour valoriser le métier des aides familiales ?

    Quelles synergies a-t-elle mises en place avec son collègue en charge de la Santé et du Bien être social pour permettre un meilleur accès à ces métiers d’avenir ?

    Quelles négociations a-t-elle entreprises avec la Fédération Wallonie Bruxelles et le Gouvernement fédéral pour harmoniser les fonctions ?
  • Réponse du 15/06/2017
    • de TILLIEUX Eliane

    En ce qui concerne la valorisation des métiers de l’aide familiale et de l’aide-soignante, je me réjouis, en ma qualité de Ministre de l’Emploi et de la Formation, que les travailleurs-euses titres-services des services d’aide aux familles se soient vu offrir, au travers des différents chantiers relatifs aux mesures qualitatives apportées au métier, ouverts à mon initiative, l’opportunité d’améliorer la qualité de leur emploi et de se former aux métiers de l’aide ménager-ère social-e et/ou de l’aide familiale.

    Pour rappel, le 17 décembre 2015, le Gouvernement wallon adoptait une note relative à l'amélioration qualitative et quantitative de l'offre des services d'aide aux familles et aux aînés, et de l'emploi y afférent.

    À l’époque, c’est en parfaite collaboration avec le cabinet de mon Collègue en charge de l’Action sociale que j’ai initié les réflexions utiles, ainsi que le concertation constructive avec les acteurs du secteur des services d’aide aux familles et aux aînés.

    En effet, pour répondre aux besoins sociaux et sociétaux insuffisamment satisfaits, de nombreux Services d'aide aux familles et aux aînés (SAFA) avaient développé une activité d'aide-ménagère titres-services, en parallèle à leurs activités principales. Eu égard à la spécificité du travail d’aide-ménagère des SAFA et à l’impact budgétaire de cette activité dans le cadre de la CP 318, une réforme a été mise en place en concertation avec le secteur pour transférer un millier d’aides-ménager-ère-s titres-services vers le statut d'aides-ménager-ère-s sociaux-ales.

    Dix-huit employeurs SAFA étaient concernés par cette dynamique et ont bénéficié de points APE dès le 1er janvier 2016.
    Cette réorganisation a non seulement permis de sauver 1.000 emplois, mais a offert à ces travailleurs des SAFA, l’opportunité d’améliorer la qualité de leur emploi et d’évoluer sur le plan professionnel.

    En outre, le dispositif de formation de ces travailleur-euse-s souhaitant acquérir la certification d’aide familial-e repose sur une collaboration entre le FOREm et l’Enseignement de Promotion sociale, qui a pour but, via 9 sessions de formation s’étendant sur une période de 18 à 24 mois, d’assurer le renforcement de l’employabilité des travailleurs via l’acquisition de compétences et la certification de la qualification.

    Le 25 mars 2016, cette collaboration a été formalisée dans une Convention co-signée par le FOREm, les représentants de l’EPS, ainsi que ma Collègue Isabelle Simonis et moi-même.

    En ce qui concerne les cursus de formation d’aide familiale et d’aide-soignante, l’Enseignement de Promotion sociale avec lequel le FOREm collabore dans le cadre du projet « SAFA » comme dans d’autres, relevant de la convention EPS-FOREm, tout est mis en œuvre pour ouvrir aux bénéficiaires des formations un maximum d’opportunités d’emploi.

    J'invite néanmoins l'honorable membre à interroger, pour plus de précisions sur les statuts spécifiques à ces deux métiers mes Collègues en charge de l’Enseignement ou de l’Action sociale et de la Santé.