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L'évolution de l'éolien

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 835 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/05/2017
    • de KAPOMPOLE Joëlle
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La revue de presse m’a permis de prendre connaissance d’un article de la DH du 21/03/17, p. 5_exposant : « Au 31 décembre dernier, seuls 42 mégawatts avaient été installés dans le sud du pays, contre 135 en Flandre – région pourtant moins propice au développement de ce type d’énergie renouvelable – on shore – de par la densité de son territoire. La capacité éolienne installée en Flandre reste d’ailleurs largement supérieure : 924 MW au Nord contre 750 au Sud. »

    Ce constat m’impose les questions suivantes.

    Est-ce pour un motif environnemental que Monsieur le Ministre a stoppé l’essor de l’éolien wallon ?

    Quelles synergies positives pourrait-il mettre en place avec son homologue en charge de l’Énergie en Wallonie ?

    Un tel développement ne serait-il pas bénéfique pour notre participation à la COP23 ?
  • Réponse du 24/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’essor de l’éolien wallon n’est nullement stoppé. Que du contraire, après l’année 2014 particulièrement mauvaise, une reprise s’est installée.

    Selon les chiffres de l’APERe, si seulement 42 MW ont pu être mis en service en 2016, il y a à ce jour 250,50 MW de projets éoliens qui sont :
    - soit « définitivement autorisés » (c’est-à-dire libres de tout recours), mais dont les travaux n’ont pas encore commencé,
    - soit « en cours de construction ».

    Ce que ces chiffres de l’APERe démontrent avant tout, c’est qu’il existe un décalage important entre l’autorisation par permis des machines et leur mise en service qui survient le plus souvent 1 à 2 années après cette autorisation.

    La poursuite du développement, en parfaite collaboration avec le Ministre de l’Énergie, de la filière éolienne est évidemment bénéfique pour notre participation à la COP23, mais avant tout pour le respect de nos objectifs en termes d’énergie renouvelable.