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Le prix des autotests de dépistage du VIH

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 877 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 12/05/2017
    • de GERADON Déborah
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Depuis le 23 novembre 2016, les autotests de dépistage du SIDA sont sur le marché. Simples, rapides et discrets, ils rencontrent un énorme succès auprès des Belges et auraient permis à beaucoup de personnes de ne plus être ignorantes de leur statut sérologique.

    Pour les professionnels de la santé, ce test est de bon augure et s’ajoute à l’arsenal des moyens mis à disposition pour éviter la propagation du virus du SIDA et ainsi permettre de traiter les personnes infectées.

    Le seul petit bémol de ce test est son prix. Sans être exorbitant (entre 25 et 30 euros), il reste néanmoins plus cher que les tests pratiqués dans les centres de planning familial (entre 5 et 7 euros) et peut rebuter certaines personnes à entreprendre une démarche de dépistage si elles veulent garder l’anonymat.

    Ce prix est dû notamment à la TVA qui est de 21 %, contrairement aux prix des préservatifs qui sont à 6 %. Est-il envisageable que Monsieur le Ministre puisse sensibiliser la Ministre fédérale de la Santé à cette problématique afin que les autotests rentrent dans la même catégorie que les préservatifs ?

    Il est important de pouvoir rendre accessible au plus grand nombre une méthode qui permet de lutter contre la propagation de cette maladie.
  • Réponse du 02/06/2017
    • de PREVOT Maxime

    Bien que la question du prix ne relève pas de ma compétence, mais bien de celle du Ministre fédéral de la santé, cette question fait partie des discussions en cours au sein de l’Intercabinets « Maladies chroniques – Prévention ».

    Tous les Ministres de la Santé y sont représentés. L’objectif est notamment une bonne coordination et une bonne collaboration entre les différents niveaux de pouvoir sur le dépistage des IST.

    Une priorité du Groupe de travail technique « santé sexuelle » est le développement d'une stratégie nationale en matière de tests VIH. Des experts ont été conviés pour discuter de cette stratégie. Plusieurs études sont en cours au niveau du KCE sur le thème de la santé sexuelle.

    Sur le plan stratégique, l'accent doit être mis sur l'identification de sous-groupes cibles au diagnostic tardif, les raisons pour lesquelles ces sous-groupes ne sont pas atteints, et comment faire pour les atteindre. Une étude est en cours à l'Institut de santé publique (ISP) concernant l'identification de ces groupes cibles. Les résultats sont attendus prochainement. Dès que les résultats de l'étude annoncée de l'ISP sur les diagnostics VIH tardifs seront connus, l’Intercabinets examinera comment transposer ces résultats en mesures concrètes pour réduire le groupe des diagnostics tardifs en Belgique.