Mecalys - Sauvetage de l'outil - Perte d'une chance de sauvetage.

• Session : 2004-2005
• Année : 2005
• N° : 78 (2004-2005) 1

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• Question écrite du 28/07/2005

  • de BERTOUILLE Chantal
  • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie et de l'Emploi
  
  
  Tout comme Monsieur le Ministre le sait, l'industrie textile wallonne est confrontée à une concurrence terrible. Chaque jour, nous apprenons ainsi de nouvelles faillites d'entreprises wallonnes laissant sans emploi des centaines de travailleurs.
  
  Si la situation est catastrophique pour les producteurs wallons du textile, elle l'est tout autant pour les dizaines de sous-traitants et les fournisseurs de matériel.
  
  Ainsi la firme Mecalys, installée depuis une quinzaine d'années dans le zoning industriel de Comines, s'était spécialisée dans la réparation et l'entretien de machines industrielles du secteur textile.
  
  L'entreprise Mecalys vient d'être déclarée en faillite. Or, selon la presse, diverses pistes avaient pu être dégagées en vue de sauver tout ou partie de cette société. Malheureusement, les différentes opportunités de sauvetage n'ont jamais pu être saisies et concrétisées.
  
  Monsieur le Ministre peut-il m'informer des différents contacts qui ont pu être pris, tant par les autorités publiques que par la société Mecalys, en vue de sauvegarder cet outil à Comines ? La Région wallonne fait-elle partie des personnes ayant été contactées en vue de sauvegarder Mecalys ?
  
  

• Réponse du 18/08/2005

  • de MARCOURT Jean-Claude
  L'industrie textile wallonne et, de façon plus générale, européenne, est en effet confrontée à une concurrence terrible. La fermeture de divers producteurs wallons de textiles entraîne effectivement des difficultés importantes pour leurs sous-traitants.
  
  Les fermetures de ces derniers mois dans le secteur auront également eu raison de la firme MECALYS de Comines. En effet, la firme dont l'activité consistait à réparer et entretenir les machines servant aux entreprises du textile vient d'être victime de cette évolution. Celle-ci connaissait déjà depuis de nombreux mois des difficultés ce qui n'est pas étonnant au vu de la mauvaise conjoncture du secteur, l'étroitesse du marché et le manque de perspectives du secteur
  
  textile.
  
  Pour conclure, je vous confirme qu'aucun contact n'a été pris par l'entreprise, ni auprès de mon Cabinet, ni auprès de la SOGEPA qui est l'outil dédié à l'aide aux entreprises en difficulté de la Région, dans la période difficile qui précéda sa faillite.