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Les chats porteurs de la rage

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 877 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/05/2017
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Suite à une enquête relative à l'importation illégale de chats en provenance du Maroc, le Service d'Inspection d'Hygiène de la Région de Bruxelles-Capitale a mis en garde contre des chats pouvant être porteurs de la rage.

    Les services de Monsieur le Ministre sont-ils au courant de cette possibilité sur le territoire régional de Bruxelles ?

    Pareille situation est-elle possible sur le territoire de la Wallonie ?

    Une attention particulière de ses services est-elle requise à proximité de la capitale ?

    L'enquête se concentre-t-elle uniquement sur Bruxelles ou sur d'autres territoires ?

    Quelles sont les raisons de cette importation illégale de chats ?
  • Réponse du 07/06/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’administration wallonne a été informée, via communiqué de presse, que deux importations illégales récentes de chats issus du Maroc ont fait l’objet d’une enquête et que des mesures avaient été prises.

    Ainsi, il y a quelques semaines, sept chats venant du Maroc ont été introduits sur le territoire français, sans que ces animaux ne satisfassent aux règles sanitaires qui permettent de garantir la santé publique vis-à-vis de la rage. Deux de ces chats sont par la suite arrivés en Belgique. L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaine alimentaire (AFSCA) a été avertie et a mené une enquête épidémiologique approfondie. Les mesures nécessaires ont été prises pour empêcher une quelconque contamination et les autorités communales concernées ont été averties.

    Une situation comparable, c’est-à-dire une importation illégale de chat (ou d’une autre espèce) non vacciné contre la rage, est bien sûr tout à fait possible en Wallonie. L’AFSCA reste néanmoins compétente à cet égard.

    Dans ce type de situation, la solution est, en fonction de l’analyse du dossier, soit une quarantaine, soit l’euthanasie.

    S’agissant d’une situation illégale, les motifs de l’importation ne sont pas connus avec précision.