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La sécurisation de la N25

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 914 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 24/05/2017
    • de DE BUE Valérie
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Un accident supplémentaire s’est produit sur une route nationale, là où des mesures de sécurisation sont réclamées, mais recalées par le SPW. Il s’agit de la N25 à Grez-Doiceau. Lorsque les dossiers, pourtant bien étudiés, sont envoyés au SPW, les données sont ensuite encodées dans un ordinateur chargé d’évaluer le facteur risque.

    Pourtant, la N25 est à cet endroit une longue ligne droite où les véhicules roulent à vive allure. Si une ligne blanche continue est bien présente, elle n’est cependant pas toujours respectée.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me dire quelles sont les indications de ce calcul de risque ?

    Quelles sont les données qui sont prises en compte ?

    Y a-t-il déjà eu une descente du SPW sur le terrain pour se rendre compte de la situation ?
  • Réponse du 07/06/2017
    • de PREVOT Maxime

    Le carrefour de la N25 où a eu lieu le récent accident est effectivement situé sur une très longue ligne droite. Comme le démontre l’analyse effectuée en 2014 par la direction de la sécurité routière de mon administration, les vitesses pratiquées y sont très élevées.

    Le contrôle du respect des limitations de vitesse est une compétence des zones de police concernée. En tant que Ministre wallon des Travaux publics en charge de la sécurité routière, la sécurité de tous les usagers est véritablement une de mes priorités, c'est pourquoi, à mon initiative, la région met à la disposition des zones de police un service de location de lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant au moins 4 semaines et les autorités locales (commune et zone de police) peuvent également faire une demande d’installation d’un radar fixe, selon la procédure en vigueur.

    La commune de Grez-Doiceau avait par ailleurs demandé à limiter la vitesse à cet endroit à 70 km/h, ce qui a donné lieu à l’analyse de la situation par la direction de la sécurité routière. Cependant, la densité des accès, la vitesse pratiquée, la distance de visibilité et le dégagement latéral, qui sont des critères décisionnels, ne justifient pas cette limitation de vitesse pour qu’elle soit crédible. Il par contre indispensable de faire respecter les limitations existantes.

    Mon administration a étudié plusieurs options de réaménagements, ce qui a donné lieu à la mise en place d’une signalisation spécifique indiquant le risque de collision par l’arrière, ainsi qu’un double marquage élargi à l’axe pour mettre en évidence le carrefour.

    Il n’y a pas d’ordinateur chargé d’évaluer le facteur risque, mais bien une méthodologie pour déterminer et détecter les zones de concentration des accidents corporels de la circulation. Cette méthodologie reconnue n’a pas établi cette zone comme étant à « Haut risque ».

    En ce qui concerne la programmation des investissements, le processus décisionnel utilisé pour le plan Infrastructures 2016-2019 est repris dans le document que j’ai présenté en janvier 2016.

    Enfin, il y a bien eu une analyse du SPW sur le terrain pour se rendre compte de la situation.

    Pour terminer, au-delà du contrôle des vitesses, mon administration continuera à suivre la situation de ce lieu et procèdera, le cas échéant, à une proposition d’aménagement complémentaire, concertée avec les autorités locales, en fonction des nombreuses autres priorités et des disponibilités budgétaires.