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Les nappes phréatiques

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 898 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 31/05/2017
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    À cause d'une sécheresse inhabituelle et à la veille de l'été, il semble que le niveau de nombreuses nappes phréatiques de Wallonie soit anormalement bas.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il les faits et peut-il apporter les précisions utiles ?

    Quelle est l'ampleur de la situation et les risques sur le service au citoyen ?

    Quels sont les mesures prises et les résultats escomptés ?

    Comment est géré le dossier ?
  • Réponse du 20/06/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il faut tout d’abord distinguer :
    - Les nappes profondes, pour lesquelles il n’y a pas d’impact direct des intempéries sur la recharge. Pour celles-ci, les niveaux sont dans la moyenne saisonnière actuellement ;
    - Les nappes plus superficielles, qui réagissent plus ou moins rapidement à la pluviométrie.

    Le premier semestre 2016 a été assez pluvieux, de sorte que la recharge des nappes a été bonne et que les niveaux d’eau étaient généralement plus hauts que la moyenne en juillet 2016. La suite de l’année a été plus sèche et la recharge hivernale a été faible.
    Toutefois, à la mi-mars 2017, les niveaux dans les aquifères peu profonds étaient encore relativement hauts.

    Depuis la mi-mars, on observe une baisse généralisée des niveaux des nappes aquifères, surtout dans les nappes superficielles. Les mesures automatiques réalisées dans le réseau piézométrique wallon (plus de 300 stations gérées par la Direction des Eaux souterraines de la Direction générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement) montrent que le niveau reste dans la normale, mais est assez bas pour la saison.

    Si la situation de sécheresse devait perdurer, il est évident que les nappes continueraient à baisser et que des niveaux anormalement bas seraient observables ponctuellement. L’impact du déficit pluviométrique sur les nappes profondes met plus de temps à se marquer qu’en nappe superficielle.

    Chaque distributeur reste attentif à la situation, particulièrement aux débits des ouvrages gravitaires. Actuellement, certaines communes de la province du Luxembourg ont dû préconiser des mesures de restrictions à leurs usagers, en déconseillant le nettoyage des véhicules, le remplissage des piscines ou l’arrosage de la pelouse.