Le danger de l'utilisation du GSM au volant

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 988 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 06/06/2017

  • de PUGET André-Pierre
  • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine
  
  Ces dernières années nous avons eu plusieurs campagnes de sensibilisation contre l’utilisation du téléphone portable pendant la conduite d’un véhicule, mais rien ne change et le phénomène s’aggrave de plus en plus au point que certaines sociétés imaginent même des applications pour éviter cette utilisation illicite.
  
  Pour la vitesse excessive, nous avons les radars et autres systèmes de mesure de cette vitesse. Pour la conduite en état d’ébriété, il y a les contrôles d’alcoolémie, etc. …
  
  Ne serait-il pas temps de trouver une solution plus efficace pour contrer ces actions très dangereuses qui font zigzaguer un grand nombre de conducteurs imprudents, preuve que la sensibilisation n’est plus suffisante ?

• Réponse du 21/06/2017

  • de PREVOT Maxime
  
  La sensibilisation et la prévention s'inscrivent sur le long terme et dans des actions régulières et diversifiées. En effet, on ne peut s'attendre à des résultats immédiats.
   
  Indubitablement, le contrôle/sanction doit compléter la sensibilisation faite par les campagnes médiatiques de l'AWSR. Sensibilisation et contrôles/sanctions se renforcent mutuellement. C'est pourquoi l'AWSR est régulièrement en contact avec la police intégrée et les procureurs en vue de renforcer les contrôles de police sur les thèmes des campagnes pendant celles-ci.
   
  Le nombre de verbalisations pour le motif de GSM au volant a diminué ces dernières années. Si on a comptabilisé 36.000 constats de GSM au volant en 2010, seuls 25.000 conducteurs ont été verbalisés en 2016 pour GSM au volant par les services de police en Wallonie.