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La pratique du vélo tout terrain sur les sentiers forestiers

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 551 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 06/06/2017
    • de STOMMEN Isabelle
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Il existe un réel engouement pour la pratique du vélo tout terrain au sein de nos sentiers.
    Mais l’expansion du monde du VTT implique inévitablement des questions en matière de respect de l’environnement.

    Certains VTTistes sensibles à cet aspect se sont coalisés sous la forme d’associations afin organiser au mieux la relation entre l’ensemble des usagers des sentiers forestiers. Concrètement, ces acteurs sensibilisent les VVTistes au respect de la nature et de l’environnement dans leur pratique, et soutiennent le bon encadrement des sentiers.

    Il semble en effet important d’assurer un bon encadrement des parcours pour établir des relations harmonieuses entre l’ensemble des usagers. Il est d’ailleurs important d’inscrire ce travail dans contexte touristique.

    Monsieur le Ministre développe-t-il des contacts avec ce type d’association ?

    Envisage-t-il des pistes pour assurer la bonne cohabitation des usagers de nos sentiers ?

    Un travail de balisage des randonnées VVTistes est-il envisageable ?
  • Réponse du 26/06/2017
    • de COLLIN René

    Pour rappel, les bois et forêts représentent un patrimoine naturel, économique, social, culturel et paysager. Il convient de garantir leur développement durable en assurant la coexistence harmonieuse de leurs fonctions économiques, écologiques et sociales.

    Dans ce contexte, la forêt assure une fonction sociale et récréative. Elle est la première attraction touristique de la Région wallonne ; selon l’enquête FUSAGx (2005) :
    * 45 % des Wallons vont en forêt au moins une fois par an ;
    * Plus de 80 % pendant le week-end et les congés ;
    * 96 % s’y rendent pour se promener ;
    * 74 % pour observer la faune et la flore ;
    * 56 % pour s’y reposer.

    Assurer une coexistence harmonieuse entre les usagers de la forêt est donc une attente primordiale de la population.

    C’est dans ce contexte que le code forestier précise que :
    Sans préjudice des articles 27 et 28, l'accès des cyclistes est interdit en dehors :
    1° des routes;
    2° des chemins;
    3° des sentiers balisés à cet usage conformément à l'article 26, alinéa 4;
    4° des aires affectées à cet usage;
    5° des itinéraires permanents soumis aux obligations que prescrivent le décret du 1er avril 2004 relatif aux itinéraires touristiques balisés, aux cartes de promenades et aux descriptifs de promenades, ou les dispositions équivalentes en Communauté germanophone.

    L'accès des cyclistes aux sentiers et aux aires non visés ci-avant peut être autorisé par l'agent désigné comme tel par le Gouvernement, c’est-à-dire le Chef de Cantonnement forestier, aux conditions que cet agent détermine, pour des raisons médicales, pédagogiques, scientifiques, culturelles, ou de conservation de la nature.

    Il n’est pas envisageable légalement d’envisager un balisage permanent de sentiers pour les vététistes.