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La communication aux opérateurs GPS des changements de signalisation routière

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1080 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 15/06/2017
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Face aux besoins de la société, les signalisations routières et le statut de nos routes doivent constamment être adaptés et modifiés.

    Avec la modernisation et la démocratisation des moyens de géolocalisation et l’abandon des cartes routières papier, je m’interroge sur la communication entre les Services publics et les distributeurs de systèmes GPS (Google maps, Here, Tomtom pour n’en citer que trois).

    En effet, il n’est pas rare que les informations données par les GPS, qui sont suivies - parfois trop vite et aveuglement - par le conducteur, ne sont pas en adéquation avec la réalité de la route. Il arrive également que ces modifications mettent plusieurs mois, voire plusieurs années avant d’être mises à jour sur le système GPS. Si les systèmes GPS ne doivent en aucun cas remplacer ni dépasser les signalisations officielles, il me semble opportun de veiller à une communication rapide entre les décisions de modifications opérées et la communication par différents canaux.

    Lors d’une modification de signalisation, des communiqués de presse, communiqués officiels de la Ville, Région, zone de Police, etc., sont divulgués. Mais qu’en est-il de la communication avec ces opérateurs GPS  ?

    Les services publics sont-ils en contact avec ces différents opérateurs GPS  ? Dans quelle mesure  ? Comment fonctionne l’échange d’information  ?

    Quel est le laps de temps nécessaire entre la communication à un éventuel opérateur GPS et la modification dans le système  ?

    Quelles solutions pourraient-elles être envisagées afin d’accélérer celle-ci  ?
  • Réponse du 22/06/2017
    • de PREVOT Maxime

    Un projet de transfert automatisé des aménagements de voiries ou des règlements complémentaires de police qui officialisent la signalisation depuis l'administration régionale vers les fournisseurs de cartes est en préparation. Cependant, le projet est plus complexe qu'il ne paraît de prime abord principalement sur le plan technologique. Il ne sera donc pas opérationnel dans l'immédiat. Dans l’attente, les contacts centralisés par le SPW vers les fournisseurs de carte GPS s’effectuent de façon non automatisée et je conseille aux communes de relayer les éventuels problèmes rencontrés vers leur interlocuteur territorial habituel du SPW qui assurera la transmission de l’information.
     
    Cependant, l’efficacité d’un système GPS dépend de son utilisation. À titre d’exemple, une route locale sera utilisée uniquement pour l'accès à la destination, mais pas pour le transit.
     
    Il existe dès lors certaines limites à ce principe :
    - Il semble courant que des chauffeurs de poids lourds utilisent des navigateurs GPS de voitures, paramétrés pour une voiture.
    - De plus, si l'usager exige à son navigateur de lui tracer le parcours le plus court indistinctement de la hiérarchie routière, le navigateur ne fera que répondre à cette demande.
    - Enfin, dans beaucoup de cas, les usagers ne mettent que trop rarement à jour les cartes de leur GPS.
     
    En conclusion, tant les fournisseurs de cartes que le SPW ont à cœur de fournir des cartes et des informations les plus correctes possible, adaptées à l’évolution de la situation du terrain. Songeons au développement des véhicules autonomes qui se basent sur ces données cartographiques obligatoirement d'un haut taux de fiabilité. Il y a donc une volonté commune de fournir un service de qualité au service de tous, dans lequel l’usager a aussi son rôle à jouer en utilisant correctement les outils mis à sa disposition.