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L’avenir du district C2 des voies hydrauliques wallonnes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1091 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 20/06/2017
    • de KNAEPEN Philippe
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    La Direction générale opérationnelle de la mobilité et des voies hydrauliques (DGO2) a été créée en 2007, suite à la réforme de l’administration wallonne. Elle fait partie intégrante du Service public de Wallonie (SPW). Les voies navigables, en ce qu’elles permettent notamment le charroi d’un tonnage important et le désengorgement de nos routes, doivent constituer une priorité du Gouvernement wallon.

    La Direction des voies hydrauliques de Charleroi est en charge de la Haute-Sambre (de la frontière avec la France à Erquelinnes jusqu’au pont-rail situé en amont de l’écluse de Monceau), de la Basse-Sambre (du pont-rail situé en amont de l’écluse de Monceau jusqu’à la limite des Provinces de Namur et de Hainaut), et du canal Charleroi-Bruxelles (du débouché en Sambre à Dampremy jusqu’à Clabecq).

    Elle comprend trois districts et une régie  : le district de Thuin, le district de Charleroi (C2), le district de Braine-le-Comte et la régie de Seneffe. Le siège du district de Charleroi est sis au 7 rue du Canal à Luttre. La personne en charge de ce district est en congé depuis fin mars et sera le 1er juillet prochain, à la retraite.

    Selon les informations dont je dispose, il semblerait que son emploi ait été libéré, mais qu’aucun candidat ne se soit manifesté à ce jour pour reprendre la direction de ce district.

    Des bruits me reviennent selon lesquels la DGO2 envisagerait de ne pas remplacer le chef de district et de partager son territoire entre les deux autres districts existants. Ces rumeurs sont-elles fondées  ?

    Le district C2 couvre un territoire stratégiquement important puisqu’il englobe notamment la traversée de la Ville de Charleroi. Une fusion des districts est-elle envisagée par Monsieur le Ministre  ? Quelle est la stratégie à moyen et long termes en matière de voies hydrauliques en général, et à Charleroi en particulier  ? Que deviendra le siège du district actuellement sis à Luttre et rénové entièrement il y a quelques années ?
  • Réponse du 28/06/2017
    • de PREVOT Maxime

    Une révision profonde de l’organisation des districts des voies hydrauliques a été décidée en 2013 lors de la mise en œuvre des organigrammes issus de la modernisation de la fonction publique régionale et de la création du Service public de Wallonie.

    Cette réorganisation a eu pour conséquence de rassembler sous une même gestion territoriale les anciens districts chargés de l’entretien de l’infrastructure et de l’exploitation des ouvrages de franchissement.

    Ces modifications organisationnelles majeures nécessitent d’être réalisées dans la durée pour produire pleinement leurs effets et être évaluées de façon optimale et efficace.
     
    Dès lors, il serait quelque peu prématuré d’envisager aujourd’hui une nouvelle réorganisation des districts.
     
    En ce qui concerne le cas particulier du district de Charleroi, il s’agit effectivement d’un district essentiel à la bonne gestion des voies navigables wallonnes. Son chef de district sera admis à la retraite au 1er juillet prochain.

    Comme l’autorise le code de la fonction publique et dans le respect des règles, la Direction générale Mobilité et Voies hydrauliques a d’ores et déjà anticipé ce départ programmé en sollicitant la déclaration de vacance de l’emploi en date du 5 décembre dernier. La procédure est actuellement en cours.

    Le chef de district occupe une fonction clé, tant en ce qui concerne la sécurité des ouvrages, la gestion de l’écoulement et la navigation que la gestion des ressources humaines et matérielles placées sous sa responsabilité. Il est donc primordial que cette fonction soit exercée quotidiennement.
     
    Dans l’attente de la désignation d’un nouveau chef de district à cet endroit, la fonction a été répartie, de façon provisoire, entre les responsables des districts adjacents, celui de Thuin en ce qui concerne les écluses de la Sambre et celui de Braine-le-Comte pour le canal Charleroi-Bruxelles.