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Les poteaux d’éclairage passifs

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1120 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 21/06/2017
    • de TZANETATOS Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En Wallonie, dans 48 % des accidents corporels et 60 % des accidents mortels sur autoroute, un obstacle latéral est percuté. Sur les voies secondaires, ce taux est de 19 % pour les accidents corporels et 37 % pour les accidents mortels.

    Pour diminuer cette proportion, Monsieur le Ministre a annoncé vouloir généraliser l’usage de poteaux passifs, constitués d’une épaisseur d’acier plus fine, partout où c’est possible. La consigne serait, lors des changements de poteaux d’éclairage, de les remplacer par des poteaux moins résistants, qui se déforment lors d’un choc, et causent moins de dégâts corporels.

    Conséquence de cette souplesse permettant moins de dégâts, ils sont aussi plus fragiles : au moindre coup, il faut les remplacer, sinon ils risqueraient de tomber sur d’autres véhicules ou habitations au sens large. Leur durée de vie est de 20 ans, contre 40 aux poteaux classiques. De plus, leur entretien coûte plus cher.

    Pour cette année 2017 et pour 2018, combien de poteaux d’éclairage passifs Monsieur le Ministre compte-t-il installer sur les routes wallonnes (réseau secondaire et autoroutes)  ? Quel coût cela représente-t-il pour la Région  ? A-t-il d’ores et déjà identifié des zones prioritaires en fonction de la fréquence des accidents ?
  • Réponse du 07/07/2017
    • de PREVOT Maxime

    La volonté générale, et singulièrement la mienne, est d’améliorer la sécurité routière. Les statistiques montrent en effet que les obstacles latéraux sont responsables de nombreux accidents et de victimes sur les routes, raison pour laquelle diverses mesures de traitement sont mises en place depuis quelques années. Parmi ces mesures les poteaux de signalisation et d’éclairage à sécurité passive sont progressivement utilisés.
     
    En reprenant l’ensemble des composantes, la différence de coût d’installation entre les installations classiques et celles à sécurité passive a chuté à 10 % environ et continue à diminuer.

    Dans le cas d’un accident, le coût de remplacement n’est pas pris en charge par la région, mais bien par l’assurance du véhicule.
    Tenant compte des autres avantages en termes de fonctionnement et de budget (possibilité de suppression de certaines glissières de sécurité par exemple), le remplacement des poteaux classiques d’éclairage et de signalisation par des poteaux passifs est devenu systématique.

    L’analyse est globale, la sécurité routière concerne l’ensemble du réseau (auto)routier et ne se limite pas aux seules zones à haut risque. L’objectif est donc bien d’équiper tout le réseau (auto)routier régional wallon.