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La formation aux objets connectés

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 361 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/06/2017
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Résultant d'une multitude d'évolutions technologiques, l'Internet des objets représente un enjeu colossal, tant pour les particuliers que pour les professionnels. D'ici à 2020, on devrait, en effet, compter plus de 50 milliards d'objets connectés à travers le monde.

    Depuis plusieurs mois déjà, Technobel s'intéresse aux technologies liées à l'Internet des objets. Un catalogue complet de formations dédiées – repris sous le nom de programme ELIOT (pour Experiential Learning with Internet of Things) – a d'ailleurs vu le jour en 2016. Dans le cadre de ce programme, Technobel va donc lancer, en Wallonie, la première formation professionnelle qualifiante exclusivement consacrée à l'Internet des objets et appliquée au monde de l'industrie. Les participants parcourront durant 70 jours les enjeux technologiques liés à l'IOT.

    La formation IOT Expert - Smart Industry oriented- - construite en partenariat avec le Centre Technifutur, permettra aux demandeurs d'emploi de se spécialiser dans un domaine de compétences pointu et hautement recherché par les entreprises. Concrètement, la formation dure 70 jours et se déroulera du 5 septembre au 18 novembre. Elle est gratuite pour les demandeurs d'emploi et se déroulera sur les sites de Technobel (Ciney) et Factor-e (Dinant).

    Ceci est une excellente initiative qui répond concrètement aux demandes actuelles. J'aurais souhaité savoir si un partenariat pourrait être envisagé avec le FOREm et si une formation aux objets connectés pourrait faire partie intégrante des formations déjà proposées au sein du FOREm ?
  • Réponse du 25/07/2017
    • de TILLIEUX Eliane

    L’influence et la multiplication des objets connectés ne sont plus à démontrer. Cependant, il faut pouvoir distinguer :
    - l’usage des objets (domestique ou personnel),
    - l’évolution d’un processus ou d’une activité permise par ces objets dans des secteurs comme l’industrie, la construction ou encore les smart cities, …,
    - et le développement technologique autour de ces objets via des réseaux de communication, de l’électronique, des capteurs, des robots qui sont, eux, de nature à créer de nouveaux services.

    Les volumes d’emplois et les compétences visées sont très variables en fonction des usages et des évolutions technologiques. Ces constats incitent à modeler l’offre de formation en fonction de l’objectivation des besoins par domaine d’activités stratégiques.

    Les formations « ELIoT » et « IoT expert » de Technobel et Technifutur visent plutôt l’évolution des processus ou des activités et répondent de manière effective à la demande. Je souhaiterais préciser que le Centre de compétence Technofutur TIC est également impliqué dans la démarche de formation à l’Internet des Objets.

    Au-delà du travail réalisé par les Centres de compétence dans ce domaine, et compte tenu de la nécessité d’anticiper les besoins de compétences, le FOREm a multiplié les partenariats :
    - par l’implication des formateurs du FOREm (Dinant) qui ont ainsi collaboré avec Technobel sur le projet « ELIoT » et « Factor-e » (FOREm) ;
    - par l’organisation du Hackathon smart cities/Iot de Mons ;
    - par la participation à diverses initiatives de sensibilisation qui touchent, entre autres, à l’Internet des Objets (comme Digitalent ou encore Wallcode, …) ;
    - par un soutien actif aux actions du Microsoft Innovation Center à Mons.

    Je soutiens également la demande du FOREm pour ouvrir le marché « écoles numériques » aux opérateurs de formation professionnelle et partager différents équipements (robots, matériels Iot) et les pratiques liées aux usages qu’ils soient domestiques, personnels ou industriels.

    Pour répondre à une demande importante en volume, il convient de réaliser des économies d’échelle et de partager tous les retours d’expériences. Cela semble possible au vu de la configuration de notre région (smart region plutôt que smart city, pôles de compétitivité, FOREm et centres de compétence, …).

    Le FOREm travaille à multiplier ces équipements « IoT » pour les métiers qui utilisent déjà les capteurs, les robots et l’électronique, comme c’est le cas dans la production. Le projet « factor-e », pour ne citer que cet exemple, est développé en collaboration avec les Centres de Compétence Technobel et Formalim, mais il trouve également son opérationnalité dans tous les métiers liés à l’électricité, l’électronique, la mécatronique, … en phase avec le développement des nouveaux équipements et services.

    Enfin, l’Internet des Objets est naturellement un des volets intégrés aux formations de spécialistes réseaux ou encore d’automaticiens …