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La colère des dépanneurs en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1133 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 26/06/2017
    • de MOUYARD Gilles
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Monsieur le Ministre n'est pas sans savoir que vingt-huit dépanneurs de Wallonie ont fait le déplacement au centre Perex le mercredi 14 juin dernier, pour discuter des nouvelles missions que la Région souhaite leur attribuer.

    En effet, le Gouvernement wallon aimerait que les dépanneurs interviennent avec un véhicule de balisage en plus d’un véhicule de dépannage pour les accidents comme pour les véhicules en panne.

    Pour les acteurs du terrain que sont les dépanneurs, cette volonté du gouvernement est impossible à mettre en place, car ils ne disposeraient pas des moyens financiers, ni de la formation pour ce type d’intervention.

    Il apparaitrait qu'il ne souhaite rien vouloir lâcher sur la question du véhicule de balisage.

    Quelle est l'analyse de Monsieur le Ministre de la situation ? Pourrait-il faire le point sur les intentions du gouvernement autour de cette problématique  ? Est-il exact qu'il ne souhaiterait rien lâcher sur la question du véhicule de balisage  ? Quelles sont ses réponses officielles à la colère des dépanneurs de Wallonie  ? Quelles sont les pistes prévues pour envisager un éventuel accord avec les dépanneurs wallons ?
  • Réponse du 07/07/2017
    • de PREVOT Maxime

    Au vu notamment des vitesses pratiquées, les interventions sur autoroutes nécessitent des mesures particulières. Une signalisation est nécessaire et l'ensemble est réglementé par des arrêtés et des circulaires.
     
    D'un commun accord, les services de police, mon administration, gestionnaire des autoroutes, et moi-même, en charge de la sécurité routière, voulons améliorer les processus d'intervention.
    Il ne s'agit pas de créer de nouvelles procédures, mais d'appliquer les règles de sécurité d’intervention qui évoluent régulièrement.
     
    Jusqu'à présent, les interventions de dépannages sur autoroutes n’appliquent pas un processus formel tant au niveau de l'équipement que des prestations, des autorisations, de la tarification, du temps d'arrivée, etc.
     
    Plutôt que de travailler par un arrêté règlementaire ou par des clauses techniques d'un marché public, mon administration propose d'établir une convention entre les acteurs ce qui permet de faire évoluer la situation tout en préservant les acteurs actuels.

    Le projet de convention comporte des objectifs de sécurité et de mobilité lors des dépannages, d'accidents et de ramassage d’objets. Le projet traite également des véhicules non couverts par une assistance de dépannage et des véhicules abandonnés.
     
    Si les principes généraux font l'objet d'un consensus et sont repris dans le projet de convention, une concertation avec les acteurs de terrain reste néanmoins nécessaire et est en cours actuellement.

    Il est prévu de débuter l'application du système sur une partie du réseau avant une extension à l'ensemble du réseau autoroutier.