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La relaxe des animaux sauvages

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 630 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 27/06/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    En Wallonie, il est interdit de transporter et de relâcher les espèces appartenant aux grands et autres gibiers comme les chevreuils, les lapins, les renardeaux ou encore les pigeons ramiers.  Cette législation s’applique aux particuliers, aux chasseurs, mais également au centre de revalidation pour la faune sauvage qui prennent en charge des animaux en détresse.

    Cette interdiction leur empêche donc de transporter et relâcher les animaux qui bénéficient de leurs soins. Un comble quand on sait que leur philosophie est de venir en aide à ces différentes espèces.

    Ces centres sont incapables de garder l’ensemble des animaux en cage et cela serait complètement incohérent de revalider les animaux pour ensuite les euthanasier.  

    Quel est le positionnement de Monsieur le Ministre face à l’interpellation de son collègue René Colin au sujet d’accorder une dérogation illimitée aux établissements ayant reçu l’agrément de CREAVES afin de leur permettre de transporter et de relâcher les animaux qu’ils ont remis sur pied sans risquer d’amende ?
  • Réponse du 05/07/2017
    • de COLLIN René

    L’état de conservation des animaux classés grands et autres gibiers est favorable en Wallonie, il n’est donc aucunement nécessaire du point de vue biologique de relâcher dans le milieu naturel des spécimens de ces espèces qui entreront immédiatement en compétition avec les animaux naturellement présents et occupant déjà la niche écologique concernée.

    Des dérogations peuvent être accordées dans le cadre de la science, de la conservation du gibier sauvage, de la reproduction de gibier en vue de la production de viande ou à des fins touristiques. Ces dérogations ne doivent pas nuire aux populations sauvages vivant dans le milieu naturel wallon.

    Toutefois, je réfléchis actuellement avec l’administration à une révision de la réglementation qui permettrait, de manière strictement encadrée, aux Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l’Etat Sauvage (CREAVES) de relâcher les animaux gibiers qu’ils ont été amenés à soigner.