Le frelon asiatique

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 662 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

• Question écrite du 11/07/2017

  • de LEGASSE Dimitri
  • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région
  
  Selon le Centre wallon de recherches agronomiques (CRA-W), il y a de fortes probabilités que le frelon asiatique se soit installé en Hainaut occidental.
  
  C’est une espèce invasive de la famille des guêpes et si elle ne représente pas un grand danger pour l’homme, les conséquences pour les abeilles sont graves, car les frelons asiatiques déciment rapidement les ruches. Nous savons pourtant que les abeilles se portent mal actuellement, cette difficulté supplémentaire pourrait dès lors leur être fatale.
  
  Quelles informations Monsieur le Ministre a-t-il au sujet de la présence du frelon asiatique en Wallonie ?
  
  Y a-t-il un plan de lutte contre cette espèce invasive ?
  
  Les producteurs de miel sont-ils associés dans cette lutte ?

• Réponse du 03/08/2017

  • de COLLIN René
  
  Comme je l’ai évoqué devant l'honorable membre en décembre dernier suite aux interpellations de plusieurs députés, et comme j’ai déjà pu le dire de manière écrite à plusieurs de ses collègues, il sera malheureusement difficile d’empêcher l’installation d’une population de frelons asiatiques en Wallonie du fait de l’émigration de nouveaux individus en provenance de France où l’espèce est très largement établie. Il est toutefois prévu de freiner son expansion par une campagne de destruction systématique des nids qui auront été détectés par le réseau de vigilance mis en place en Wallonie.
  
  Suite à la découverte d’un nid et à sa destruction, les apiculteurs ont été informés par des articles dans les revues apicoles, des conférences, un dépliant et de l’information qui est régulièrement mise à jour sur le site internet géré par la Cellule interdépartementale sur les Espèces invasives.
  
  Un réseau de surveillance est principalement constitué d’apiculteurs et de naturalistes qui jouent un rôle de sentinelle très important. Il est complété par un réseau de pièges géré par le Centre de recherches agronomiques de Wallonie, installé pour faciliter la détection de la présence éventuelle de l’insecte, dans la zone qui a été envahie l’année dernière. Rien d’alarmant n’a encore pu être détecté jusqu’à ce jour.
  
  Nous sommes actuellement dans la phase de détection et d’éradication précoce de cet insecte sur le territoire wallon. Il fait l’objet d’une vigilance accrue et j’ai confié au Centre de recherches agronomiques de Wallonie la destruction des nids qui seraient détectés cette année.