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La recherche et le développement en matière de véhicules électriques

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 9 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 23/08/2017
    • de STOFFELS Edmund
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Après seulement 100 km parcourus avec un véhicule électrique, un message apparaît sur le tableau de bord : « niveau de charge de batterie très bas ». Se pose donc la question du rayon d’autonomie du véhicule électrique. C’est un frein au développement de ce mode de transport.

    Quant à la présence de bornes en plus grand nombre sur le territoire, faisant également suite à la décision du Gouvernement du 22 décembre relative à l’exemplarité des flottes publiques, cela fait l’objet de travaux en cours, visant à encourager leurs implantations dans un cadre organisé.

    Ceci n’est évidemment pas une réponse satisfaisante par rapport à la question du rayon d’autonomie d’un véhicule électrique. L’automobiliste ne va quand même pas s’arrêter tous les 100 km pour « refaire le plein ».

    À l’Université d’Aix-la-Chapelle, on a développé des modèles de véhicules utilitaires qui fonctionnent à l’électricité. N’est-il pas utile de regarder une fois un peu en dehors de notre région et d’initier sur le plan de la recherche et du développement des coopérations avec nos voisins pour faire avancer la technologie qui, demain, peut devenir un point de départ pour un nouveau cycle économique ?

    Ayant pris contact avec les responsables de ladite Université, ils marquent leur accord à 200 % pour accueillir chez eux des entreprises et acteurs publics et privés intéressés par la R&D, notamment dans le secteur automobile.
  • Réponse du 15/09/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    S’inspirer de ce qui se fait à l’étranger est certainement une excellente idée, mais ne perdons pas de vue ce qui se passe en Wallonie dans le même domaine.

    Plusieurs dossiers financés par la Direction générale opérationnelle économie, emploi et recherche concernent des batteries très performantes, des améliorations des cycles de charge, des véhicules allégés et peu gourmands en électricité, soit des éléments qui pris séparément ou encore mieux ensemble ne peuvent qu’améliorer l’autonomie des véhicules électriques. Certains prototypes wallons ont ainsi déjà atteint une autonomie de 300 km pour 3 places.

    D’un autre côté, des sociétés comme CARWALL à Gosselies (ex-fournisseur de Caterpillar) sont en discussion avec des producteurs de véhicules électriques et pourraient progressivement se transformer en un pôle « véhicule électrique » tant pour l’assemblage des véhicules eux-mêmes que pour celui des batteries.

    La Wallonie ne manque donc pas ni de recherche ni de réalisations dans ce domaine que pour garder sa place dans ce secteur.

    Il existe également des outils de financement pour des projets de collaboration internationaux et la Commission européenne a lancé un programme « GREEN VEHICLES ». Ces outils sont à disposition des opérateurs wallons qui sont libres de participer à ces appels.

    Outre la problématique « technique » des véhicules électriques (capacités des batteries, poids des véhicules, temps de charges…), des incitants plus politiques (politique énergétique, tarification de l’électricité, capacité de production/stockage…) seraient des éléments favorables au recours au véhicule électrique.