/

La valorisation de la politique en matière de recherche

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 28 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/09/2017
    • de LEFEBVRE Bruno
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    La Déclaration de politique régionale indique que la politique en matière de recherche doit constituer un des leviers majeurs du développement socio-économique régional, mais aussi un lien fort entre la Région wallonne, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région de Bruxelles-Capitale.

    Quels seront les grands axes de la politique de Monsieur le Ministre en matière de recherche ?

    En quoi consisteront la valorisation et l'opérationnalisation de ces recherches ?

    Quel sera le budget dévolu à la recherche ?

    À combien s’élèvera la partie réservée à la recherche en matière d’innovation sociale ?

    Les administrations, centres et instituts wallons actifs en recherche et en monitoring dans les domaines de l’environnement et l’agronomie devront faire l’objet d’une rationalisation et d’une réorganisation afin d’apporter davantage de cohérence et de synergie.

    Quels seront les éléments pris en compte pour cette réorganisation ?

    Une date limite pour atteindre cet objectif est-elle fixée ?
  • Réponse du 06/10/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Il est important de poursuivre les efforts pour augmenter l’efficience de la valorisation des résultats de recherche, via notamment un comité de valorisation qui statuera sur les résultats en souffrance de valorisation et d’un organisme qui statuera sur les conflits de propriété intellectuelle entre entreprises et universités.

    Concernant les structures de recherche et leurs outils de financement, l’heure est à l’inventaire et à l’évaluation, qui seront menés de front et sans tabous dans un souci de simplification, d’efficacité.

    Dans la même logique, de nombreux groupes de recherche au sein des universités, hautes écoles et centres de recherche travaillent en concurrence sur les mêmes thématiques. Nous souhaitons à l’avenir éviter ces doublons, qui engendrent des concurrences souvent inefficaces, une perte de temps et de moyens, et étudions la mise en place d’un centre de recherche virtuel et transversal à l’instar de ce qui a été fait en Flandre.

    Concernant les infrastructures de recherche, il est inutile de les multiplier en plusieurs endroits si elles se trouvent sous-exploitées. Nous favoriserons donc le soutien aux infrastructures partagées après une évaluation objective.

    Les budgets dédiés à la recherche régionale, interrégionale et internationale seront quant à eux préservés.

    Les mécanismes d’aide à la recherche ont depuis toujours été ouverts à la fois à l’innovation technologique et à l’innovation sociale. Il n’est donc pas nécessaire de réserver un budget spécifique à l’innovation sociale. Par contre, une sensibilisation particulière aux acteurs de l’innovation sociale sera réalisée afin d’augmenter la participation de ces acteurs aux programmes de financement existants.

    Pour le solde de la question, je prie l’honorable membre de s’adresser aux Ministres compétents, les collègues et Ministres René Collin (agronomie) et Carlo Di Antonio (environnement).