L'impact en termes d'infrastructures de la présence de douaniers étrangers dans les aéroports wallons

• Session : 2016-2017
• Année : 2017
• N° : 16 (2016-2017) 1

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• Question écrite du 07/09/2017

  • de SALVI Véronique
  • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports
  
  Des discussions sont actuellement en cours au sein de différents SPF en vue de définir une position belge en réaction à la proposition américaine d’établir un contrôle des passagers à destination des Etats-Unis par le service des douanes américaines au sein même de Brussels Airport.
  
  Cette procédure est destinée à faciliter la vie des voyageurs qui, de ce fait, évitent les longues files d’attente à l’arrivée et un éventuel refoulement.
  
  Si actuellement seul Brussels Airport est concerné par cette mesure, cet aéroport étant le seul à proposer des vols de passagers transatlantiques, il se pourrait que celle-ci impacte notre région dans le cadre du développement des activités des aéroports régionaux, en particulier celui de Charleroi.
  L’extension programmée de sa piste pourrait permettre l’ouverture de lignes transatlantiques à destination notamment des Etats-Unis.
  
  Même si aucun accord n’est encore intervenu au sein du Gouvernement fédéral, mais dans le cadre des perspectives futures de développement des aéroports wallons, en particulier Charleroi, Monsieur le Ministre se tient-il informé des réflexions en cours ?
  
  Si des vols transatlantiques devaient décoller depuis Charleroi, l’absence de ce type de contrôle pourrait constituer un handicap aux yeux des potentiels passagers et des compagnies aériennes. Celui-ci pourrait-il être également proposé dans d’autres aéroports que Brussels Airport?
  
  Il revient au US Departement of Homeland Security de proposer ce programme, Monsieur le Ministre pourrait-il envisager de prendre contact avec lui ?
  
  Quelles seraient les implications de cette installation en termes d’infrastructures et de coûts pour le site de Charleroi ?

• Réponse du 22/09/2017

  • de CRUCKE Jean-Luc
  
  Aujourd’hui, l’aéroport de Charleroi n’est pas encore directement concerné par des vols vers les États-Unis. Parler d’implication de cette installation en termes d’infrastructures et de coûts pour le site de Charleroi est quelque peu prématuré. Aucune étude n’ayant encore été faite à l’heure actuelle par Brussels South Charleroi Airport, société de gestion de l’aéroport.
  
  Toutefois, l’ambition de BSCA est effectivement d’accroître son offre de destinations et de réaliser éventuellement à moyen terme des vols transatlantiques. La décision prise d'allonger la piste s’inscrit pleinement dans cette optique.
  
  Aussi les contacts ne manqueront pas d’être pris avec les autorités compétentes en temps opportun afin d'examiner concrètement, sur base notamment de l’expérience menée à Bruxelles, le type d'infrastructures à créer et les collaborations à envisager entre les services de douane respectifs.
  
  BSCA a montré sa capacité dans ces domaines à proposer des solutions convenant à l'ensemble des parties; ce fut notamment le cas lors de l'accueil des renforts des forces de police au sein de l’aéroport ou encore lors de l'hébergement des composantes militaires affectées sur son site à la suite des attentats de Paris et de Bruxelles.