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L'intérêt d'investisseurs wallons pour l'aéroport de Charleroi

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 18 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 07/09/2017
    • de SALVI Véronique
    • à CRUCKE Jean-Luc, Ministre du Budget, des Finances, de l'Energie, du Climat et des Aéroports

    Brussels South Charleroi Aiport (BSCA) compte au nombre des réussites économiques qui font la fierté de la Wallonie. L’aéroport carolorégien connait une croissance ininterrompue et est devenu un bassin d’emplois majeur de la région. Le développement de ses activités est cependant assombri par le manque de dynamisme manifesté par un des actionnaires de l’aéroport, la société SAVE.

    La presse a fait écho de l’intérêt d’au moins deux acteurs wallons de premier plan pour intégrer le capital de BSCA.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il cet intérêt ?

    Des contacts sont-ils en cours afin d’accueillir ces investisseur au sein du capital de BSCA ?

    Se joindront-ils aux actionnaires actuels, dont SAVE, ou viendront-ils prendre la succession d’un actionnaire actuel ?

    On sait par ailleurs que l’ex-holding communal, en liquidation, avait déjà indiqué sa volonté de se débarrasser des 35% qu’il possède dans le consortium Belgian Airports, lui-même actionnaire, à hauteur de 27,65%, de BSCA. Peut-il faire le point sur cette opération ?

    Peut-il faire le point sur les contacts en cours avec SAVE ?

    Quelles sont les intentions de cet actionnaire ?
  • Réponse du 20/09/2017
    • de CRUCKE Jean-Luc

    Je n’ai à ce jour reçu aucune notification ou signification officielle quant à un éventuel retrait de la société SAVE de l’actionnariat de l’aéroport de Charleroi.

    Les seules informations en ma possession sont d’ordre médiatique.

    Lors de ma rencontre, le 16 août 2017 avec le management de BSCA, j’ai pu discuter de la problématique de l’actionnariat. L’objectif prioritaire étant en effet de continuer à développer ce bel outil qui fait la fierté de la Wallonie. J’y accorderai d’ailleurs la plus grande attention.

    Au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas été sollicité par quelque investisseur wallon ou étranger sur le sujet.