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Le télétravail des agents du Service public de Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 10 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 07/09/2017
    • de LEGASSE Dimitri
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Selon une étude française (BVA), le télétravail aurait beaucoup de conséquences positives. On peut citer entre autres la diminution des déplacements, ce qui contribue à désengorger les axes routiers et augmente le confort de vie d’une manière générale, que ce soit au niveau environnemental ou personnel.

    Bien entendu, le télétravail n’est pas possible pour tous les métiers mais je pense qu’il doit être organisé quand c’est possible et que le choix doit pouvoir être offert à l’employé désireux de travailler quelques jours par mois depuis son domicile.

    C’est d’ailleurs ce que le Gouvernement wallon s’était engagé à faire en 2013. En effet, selon les gouvernements wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, « au vu des résultats positifs de ce mode de prestation, le nombre de télétravailleurs va progressivement augmenter ces prochaines années pour atteindre environ 1.145 unités dans les deux administrations d’ici 2015 ».

    Monsieur le Ministre peut-il me dresser un bref bilan de la situation du télétravail parmi les personnes travaillant pour le Service public de Wallonie ?

    Est-ce que l’objectif fixé en 2013 d’augmenter le nombre de télétravailleurs est atteint ?

    Est-il prévu d’augmenter encore le nombre de télétravailleurs dans le secteur public ?

    Est-ce que le télétravail représente une source d’économie pour le Service public de Wallonie ?
  • Réponse du 26/09/2017
    • de GREOLI Alda

    Par celle-ci, l'honorable membre souhaite que soit porté à sa connaissance un bilan de la situation du télétravail pour le personnel du SPW.

    Il n'est pas sans savoir que l’organisation du télétravail est encadrée par l’arrêté du Gouvernement wallon du 7 avril 2011 relatif au télétravail. Je ne reviens donc pas sur ses contours.

    L’objectif visé par le télétravail s’inscrit dans le cadre d’une amélioration du bien-être au travail et également dans la mesure du possible, à offrir aux agents la possibilité d’organiser au mieux leur temps de travail dans le respect de l’atteinte de leurs objectifs professionnels et de leur vie privée.

    J’en profite pour évoquer la stratégie du Gouvernement wallon à cet égard. Tel qu'il aurait pu le lire, dans sa Déclaration de politique régionale, le Gouvernement wallon a pour ambition de faciliter la flexibilité du temps et des conditions de travail des membres du personnel.

    En ce qui concerne le nombre de travailleurs qui en bénéficient, celui-ci est en constante augmentation. En effet, en 2011, au sein des Directions générales du Service public de Wallonie, 269 membres du personnel bénéficiaient du télétravail. Au 1er septembre 2017, ce nombre atteint 993 et, à ce jour, 283 dossiers de demandes de télétravail sont en cours d’instruction. Une fois ce travail clôturé et pour autant qu’une décision favorable soit donnée à chacun de ces dossiers, le nombre total de télétravailleurs s’élèvera à 1276, soit plus de 10 % du personnel du SPW.

    On m’interroge sur l’évolution que va connaître le télétravail. Selon les dispositions de l’Arrêté du Gouvernement wallon précité, un appel à candidatures va être lancé et se clôturer au 31/1/2018 afin de permettre aux agents qui le souhaitent de manifester leur souhait de bénéficier du télétravail. Il est donc, pour l’heure, impossible de communiquer sur le nombre de candidatures qui vont être introduites. Par ailleurs, je rappelle l’objectif susvisé du Gouvernement wallon d’encourager cette pratique.

    Enfin, en ce qui concerne les éventuelles économies pour le SPW générées par le télétravail, je relève la pertinence de la question de l’honorable membre et charge l’Administration de me communiquer des informations sur cet aspect. Au-delà des économies liées aux frais de fonctionnement indirects, je ne dispose pas, à ce jour, d’une étude sur la source d’économie que pourrait représenter le télétravail.