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Le groupe ArcelorMittal

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 44 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 11/09/2017
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Nous apprenions par la RTBF, ce lundi 05 septembre 2017 qu'une perquisition avait eu lieu au siège d'Arcelor-Mittal en Allemagne par l'autorité de la concurrence et simultanément auprès de 22 autres sociétés du secteur.

    Si les raisons de ces perquisitions sont encore à ce jour relativement floues,  nous pouvons penser à l'existence d'un accord entre des géants de l'acier en Allemagne face à des concurrents étrangers dont la Chine. Mais Monsieur le Ministre ne me contredira pas pour dire que c'est là, un des revers d'un ultralibéralisme débridé qui offre la mondialisation et le marché unique comme seul modèle économique.

    Mais au-delà des considérations sociologiques qui indiquent que le bon sens n'est souvent pas l'apanage de ceux qui en font le slogan, nous ne pouvons perdre de vue qu'Arcelor-Mittal en Allemagne, c'est notre proche voisin et tout comme nous avons eu à le subir pour un autre géant allemand de l'automobile, nous sommes en mesures de craindre des répercussions en Belgique, que ce soit, auprès d'Arcelor-Mittal, mais aussi Thyssen, Bölher pour ne citer que quelques grand noms des géants de l'acier en Allemagne, mais aussi actifs chez nous.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance des difficultés que rencontre Arcelor-Mittal en Allemagne ?

    De quelle nature sont-elles?

    Est-ce que Arcelor-Mittal en Belgique est lié aux difficultés suspectées en Allemagne?

    Devons-nous craindre des répercussions auprès des sociétés sœurs présentes en Wallonie, ou le cas échéant, va-t-il dès à présent entamer les démarches en vue d'anticiper une éventuelle crise dont n'ont pas besoin les producteurs d'acier en Wallonie?
  • Réponse du 04/10/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les perquisitions ont été menées par les autorités anti-trust allemandes dans les bureaux d’ArcelorMittal Allemagne, mais également chez ceux de leurs concurrents locaux.

    Selon nos informations, les entités d’ArcelorMittal en Allemagne coopèrent avec ces autorités. S’agissant d’une enquête menée par les autorités allemandes, ArcelorMittal Belgique n’a fait l’objet d’aucune demande d’information.

    ArcelorMittal Belgique n’a pas été informé sur la portée et le but de ces recherches.